Le deuxième tour des éliminatoires de la CAN-féminine que le Cameroun abritera du 19 novembre au 3 décembre débute aujourd’hui. Cet après midi au stade Mamadou Konaté, les Aigles Dames en découdront avec la Guinée Equatoriale dans une rencontre qui s’annonce décisive dans la course à la qualification à la phase finale. En effet, l’équipe qui l’emportera à l’issue de la double confrontation entre nos deux pays, décrochera son billet pour la grande messe du football continental.
La capitaine Aminata Sacko et ses coéquipières se sont qualifiées pour ce dernier tour après avoir écarté les Lionnes de Maroc (0-0 à Bamako à l’aller, 2-1 au retour à Rabat). Le sélectionneur national, Oumar Guindo «Koplan» ambitionne de refaire le coup face aux Equato-Guinéennes, mais sait que la tâche de ses joueuses ne s’annonce pas facile. «La Guinée Equatoriale fait partie des meilleures nations du continent, l’équipe joue très et est très coriace devant les buts, souligne le technicien malien. En Guinée Equatoriale, il y a un championnat national, ce qui n’est pas le cas au Mali. Tout ça pour dire que nous aurons en face un adversaire plus difficile à jouer pour ce dernier tour des éliminatoires», ajoutera Koplan qui affiche cependant son optimisme pour la suite des événements. «Je suis confiant, on a fait beaucoup de matches amicaux contre les équipes locales y compris des formations masculins.
Je pense que l’équipe va s’en sortir. Mes joueuses sont déterminées à remporter cette double confrontation avec les Equato-Guinéennes», dira Koplan avant de lancer un appel aux supporters, à la fédération et au ministère des Sports. «Je lance un appel à tous les amoureux du ballon rond de sortir massivement pour venir encourager les filles. Par la même occasion, je demande au ministère et à la fédération de ne pas oublier les joueuses, elles ont besoin de soutien», conclura le sélectionneur national. La capitaine des Aigles Dames lancera le même appel aux autorités du pays et au public sportif. «Nous manquons de soutien et d’attention depuis le début de cette campagne, mais notre moral reste intact, dira Aminata Sacko.
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