Le Projet jeunes de Sogoniko n’est que l’ombre de lui-même. Depuis l’arrivée du coordinateur, Sankaria Maïga, ce projet, qui faisait la fierté des jeunes dans le temps, a perdu toute sa crédibilité. Il souffre actuellement des détournements de fonds et de la mauvaise gestion des ressources mises à la disposition par les partenaires. Dans tout cela, c’est le coordinateur Sankaria Maïga qui est mis à l’index.
Les travailleurs du Projet jeunes de Sogoniko ne savent plus à quel saint se vouer. En cause, la mauvaise gestion et les détournements de fonds orchestrés par le coordinateur Sankaria Maïga. Selon nos informations, une dizaine de travailleurs sont actuellement licenciés, sans droit, et plusieurs autres sont en service depuis des mois sans salaire. Pendant ce temps, le coordinateur a recruté une nouvelle secrétaire.
En effet, lors d’une réunion entre la direction et le personnel du Projet jeunes de Sogoniko du 28 décembre 2015, le coordinateur Sankaria Maïga a annoncé qu’il y a eu une diminution du budget spécial d’investissement de la structure.
Par conséquent, beaucoup de travailleurs ne seront pas reconduits. C’est ainsi qu’il a demandé à tout le personnel de rester à la maison, en attendant que la situation s’améliore. Au cours de cette réunion, le coordinateur a promis aux travailleurs qu’il les rappellera selon les responsabilités.
C’est ainsi que quand la Direction des ressources humaines devait venir en janvier pour le contrôle physique, Sankaria Maïga a appelé certains agents qui ont des «bras longs», et ceux qui n’en ont pas, ont été tout simplement écartés. Ces derniers, qui sont au nombre d’une dizaine, sont jusqu’à présent à la maison sans salaire ni droit.
Ne comptant pas rester les bras croisés, ils ont amené l’affaire au niveau de l’Inspection du travail. Le vendredi dernier, le coordinateur Sankaria Maïga a envoyé son comptable pour répondre à la convocation. Selon nos sources, l’Inspection du travail aurait demandé à la direction de faire la liste de tous les travailleurs qui ne sont pas reconduits, afin de trouver une solution à l’amiable.
Par ailleurs, selon toujours nos informations, le puissant coordinateur, qui se croit tout permis, a recruté ses sœurs, ses camardes qui «sèchent» le travail, mais qui continuent à percevoir leur salaire. Pis, M. Maïga, en complicité avec un certain Amadou Coulibaly qui se dit psychologue, passe tout son temps à imiter la signature du personnel pour justifier et authentifier certains documents et factures de décaissement d’argent pour des activités qui n’ont jamais été réalisées.
Voilà une situation dramatique que le Projet jeunes de Sogoniko traverse actuellement, dans l’indifférence totale du ministère de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.
Diango COULIBALY