Jeudi 24 janvier dernier, sur les ondes des médias internationaux, il était question de la scission du groupe terroriste, Ansar Dine. Une nouvelle réalité qui a fait couler la semaine dernière beaucoup d’encre et de salive. Alors, impérieux donc de se poser la question de savoir, s’il ne s’agit pas encore, d’un nouveau coup de théâtre ou d’une supercherie quelconque.
Les voix les plus autorisées et les spécialistes n’ont pas manqué de s’exprimer sur la question Ainsi, Hellène Salon du journal le Monde, a cité Dominique Thomas, spécialiste des réseaux islamistes. Ce dernier affirmait ceci: « cette scission est réelle, avérée. On savait le groupe exposé à cette dissidence […] les mouvances issues du MNLA, qui ont rejoint Ansar Dine pouvaient à tout moment redéfinir leur appartenances », a t-il dit
En effet, une scission qui, selon un autre chercheur Emmanuel Grégoire, Géographe, interrogé par le Monde, n’est pas un coup de théâtre. Pour lui : « L’alliance entre ces dissidents du MNLA et Ansar Dine était fondée sur des « intérêts communs au niveau de la déstabilisation de l’Etat malien et de la fin de l’Etat de droit au bénéfice des trafics de drogue notamment » a t-il précisé.
Toute chose qui peut sonner comme une bonne nouvelle pour l’Opération Serval et un sérieux et fâcheux handicap pour les groupes islamistes qui se trouvent aujourd’hui entre le marteau et l’enclume.
Quant à la plupart des Maliens, il semble que cette scission doit être comprise sous l’angle du saupoudrage. C’est-à-dire, rouler le peuple malien dans la farine. Une nouvelle façon pour berner l’opinion nationale et détourner la vigilance. Toute chose qui n’est plus acceptable. Car, chaque fois qu’ils ont le dos au mur, ils cherchent toujours une porte de sortie.
En effet, les mêmes personnes qui, ont pendant les 10 mois chevillé avec le terrible Iyad Ag Ghali. Il s’agit des mêmes individus qui ont abandonné leur projet et qui dénoncent le terrorisme comme s’ils n’ont jamais fait l’apologie du terrorisme. Ce qui est sûr, « Même si le lapin enlève ses oreilles, il reste toujours lapin ».