C’est, en tout cas, ce que nous a révélé un proche, voire très proche, de l’ex-ministre des Transports et de l’Equipement d’ATT, renversé il y a quatre ans, jour pour jour, par le capitaine-général Amadou Aya Sanogo et sa clique.
Pour ce faire, ajoute notre source, il disposerait d’un immeuble entier, ou presque, pour ses bureaux. Avec toutes les commodités requises. Après le coup d’Etat du 22 mars 2012, Hamed Diane Semega s’est exilé au Sénégal, pays de sa mère où, dit-on, il compte de nombreux frères et cousins. Grâce à son impressionnant carnet d’adresses, il a entamé une carrière de consultant au « pays de la Téranga ». Avant de se faire remarquer, par le président sénégalais, qui lui aurait fait appel pour étouffer son équipe de conseillers.
On comprend, dès lors, pourquoi l’ex-ministre de l’Equipement et des Transports d’ATT aurait, toujours selon notre source, décliné l’offre d’IBK d’entrer dans son gouvernement. « Comment peut-il accepter, alors qu’ATT à qui il doit tout est en exil forcé au Sénégal », s’interroge notre source. Outre le cas d’Hamed Diane Semega, le Mali dispose de milliers de centaines d’hommes et de femmes, capables d’épauler IBK dans la lourde tâche qui est la sienne : sortir notre pays de cette crise, qui n’aura que trop duré. Mais hélas !
Face à cette mission, pour le moins herculéenne, les hommes qui l’entourent ne semblent pas faire le poids. Surtout, après les scandales et sales affaires qui ont marqué ses deux ans et demi au pouvoir.
Oumar Babi