Soumaïla Cissé, chef du parti malien de L’Union pour République et la Démocratie (U.RD) et ex-président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) était l’invité de la radio BBBC le 22 janvier dernier. Par téléphone depuis la capitale sénégalaise, le porte-drapeau du parti de la poignée de mains s’est beaucoup appesanti sur le rôle par la France à travers l’Opération Serval du 10 janvier. Pour lui, le Mali se trouve sur un chemin d’espoir, « après une intervention militaire française qui a été salutaire,», disait-il.
Aujourd’hui, la préoccupation fondamentale de celui que la jeunesse malienne affuble par sobriquet de Soumi Champion, c’est de pouvoir abréger les douleurs des populations. « Ce qui est important, c’est qu’on puisse alléger le plus rapidement possible les souffrances des populations et que les armées africaines qui sont en route arrivent le plus rapidement possible », a-t-il rappelé.
Aussi, l’ex Président de la commission de l’Uemoa s’est longuement prononcé sur l’étendue du terrorisme. En effet, il n’est pas l’apanage du Mali. C’est pourquoi, Soumaila Cissé se disait « convaincu que l’armée malienne, je le préssentais, ne pouvait pas faire face seule à ce péril, parce que ce péril n’est pas circonscrit dans les frontières du Mali, ça va largement au delà du Mali et les derniers événements avec la prise d’otages en Algérie ont prouvé la justesse de cette analyse », a-t-il martelé au cours de l’émission.