Les membres du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (Gpac) ont présenté à la presse le nouveau bureau composé de 9 membres et de groupes de réflexion et de travail composés de 4 membres. C’était le mardi 5 avril 2016, dans les locaux de DFA communication.
C’est donc le vendredi 18 mars dernier, lors d’une assemblée générale élective du Gpac, que Amadou Moustapha Diop a été reconduit à l’unanimité, pour diriger une équipe élue pour 3 ans, composée de 9 membres.
Après avoir remercié ses collaborateurs pour la confiance à lui renouvelée, il regrette que le secteur soit encore régi par une loi datant de 1982. Cette loi, selon Diop, est caduque car aucune de ses dispositions ne régit les réalités actuelles. « Je ne cesse de le répéter, notre profession, au regard de ses résultats, ne peut être administrée par des textes datant des années 1980. Lors de ce nouveau mandat, l’une des batailles que nous continuerons à mener est l’adoption de ce texte par les élus», promet le Patron de DFA communication.
En outre, Amadou Moustapha Diop dira qu’il reste toujours la question de l’augmentation de 30% sur les tarifs de l’Amap par le Ministère de la communication et des nouvelles technologies de l’information. Cette augmentation, selon lui, fragilise davantage les agences déjà affectées par la crise actuelle.
Par ailleurs, il se réjouit de l’augmentation croissante du nombre d’agences qui adhèrent au Gpac. A travers le Gpac, M. Diop pense que les agences de communication font également des affaires entre elles, développent des partenariats et s’engagent de plus en plus à ce que la concurrence soit saine et loyale.
Le Président du Gpac a profité pour annoncer les réflexions de son organisation sur plusieurs grands chantiers. Il s’agit entre autres de renforcer les liens et connaître les réalités de chaque agence de communication du Mali; la réalisation d’une étude sur l’impact de la publicité dans les activités économiques et d’un sondage sur les médias reconnus par les agences de publicité, les annonceurs et les professionnels des médias et de l’audiovisuel ; le renforcement de la collaboration avec le Conseil national du patronat du Mali (Cnpm) pour davantage protéger et développer l’entreprenariat local ; l’organisation de la nuit de la communication et de la publicité pour faire connaître leurs métiers et pour récompenser les créations des différentes agences de communication ; des formations pour les dirigeants et les personnels des agences afin de les rendre plus performants et rentables.
Ibrahim M.GUEYE