L’organisation mondiale de la santé a consacré cette année une semaine à la lutte contre la pandémie qu’est le diabète. L’OMS en collaboration avec le ministère de la santé et l’appui des spécialistes ont passé au peigne fin, le 7 avril 2016 dans la salle de conférence du siège de l’organisation au Mali, les causes du diabète, ses charges économiques, ses complications. C’était en présence de son représentant, le Pr Massa moussa Sacko, du représentant de la direction nationale de la santé, le Dr Dembélé Marguerite Coulibaly, du spécialiste en endocrinologie, le professeur Sidibé Assa Traoré.
Selon le Pr Massa moussa Sacko, représentant de l’OMS, les complications chroniques du diabète font aujourd’hui qu’elle a une charge économique mondiale très importante qui mérite une attention particulière. Il a indiqué qu’en 2008, il y avait 347 millions de cas de diabète dans le monde.
Et, les dernières statistiques ont montré que près de 422 millions ont été affectées dont 1,5 millions ont perdu la vie à cause de cette pandémie. C’est pourquoi, dira-t-il, que les familles sont obligées de consacrer une grande partie de leurs ressources pour une prise en charge de la maladie. Alors, l’OMS a pensé qu’il faut une action mondiale pour lutter contre cette maladie, a-t-il indiqué. Le Dr Dembélé Marguerite Coulibaly, représentant de la direction nationale de la santé dira que les slogans « soyez plus fort que le diabète », « adoptons une alimentation pas trop gras, pas trop salée et pas trop sucée, du sport adapté et poids normal pour éviter le diabète » doit interpeler tout le monde.
Pour ce faire, le représentant du ministre de la santé Moussa baba Coulibaly dira que les journalistes ont un grand rôle à jouer surtout que le sujet est très préoccupant. Dans son explication, le Pr Sidibé Assa Coulibaly, dira que le diabétique est celui qui a du sucre dans son sang 24/24. Selon elle, la Glycémie normale est 1 g 10. Elle a indiqué que c’est sur les facteurs de risques qu’on doit agir. Elle a indiqué que sur 17 millions d’habitants au Mali, 6% ont le diabète même s’il n’y a pas d’enquête épidémiologique. Elle a invité les médias à plus de sensibilisation car ceci peut aider à faire la prévention primaire.
Selon le Pr, le diabète agit plus que d’autres pathologies et c’est une pandémie grave dont on peut améliorer la prise en charge. Aux nombreuses questions des journalistes, dans ses explications, le Pr Sidibé assa Traoré a indiqué que l’on doit éviter l’obésité. Selon elle, si le surpoids n’est pas un facteur de bonne santé, l’hérédité n’est pas n’ont plus n’est plus une fatalité. Pour elle, on peut jouer sur les facteurs environnementaux. Comme mesures de préventions, elle a encouragé une bonne et saine alimentation et l’activité physique. Enfin, le représentant de l’UNICEF dira que pour l’institution, une des stratégies pour faire reculer cette maladie, c’est de développer les politiques et en mettant l’accent sur le dépistage.
Fakara Faïnké