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Après les propos du président de l’Assemblée nationale sur la presse nationale : Des journalistes en colère
Publié le vendredi 8 avril 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par A.S
Conférence de presse du SyJOR
Bamako, le 07 avril 2016 le Syndicat national des journalistes reporters du Mali ont tenu une conférence de presse sur les propos tenus par le président de l’assemblée nationale a la maison de la presse




Les critiques formulées par le président de l’Assemblée nationale à l’encontre de la presse nationale, dans son discours d’ouverture de la session d’avril du Parlement ont fait des vagues. Hier, le Syndicat des journalistes reporters (SYJOR) est monté au créneau pour protester contre les propos de Issiaka Sidibé. Cette sortie médiatique a eu lieu à la Maison de la presse où plus d’une cinquantaine de journalistes toutes presses confondues avaient répondu à l’appel du syndicat.

Dans ces propos préliminaires, le secrétaire général du SYJOR Baye Coulibaly, s’est réjoui de cette mobilisation et a appelé à la solidarité, chose selon lui, qui manque aujourd’hui à la profession.

Revenant sur le principal sujet, Baye Coulibaly a estimé que ce qui est en train de gangrener notre démocratie, ce sont plutôt les pouvoirs publics qui ne se sont jamais préoccupés de donner des moyens à la presse qui a pourtant été, continue d’être et sera toujours la cheville ouvrière de la démocratie. Le confrère regrette qu’après 20 ans de démocratie, qu’aucune école de journalisme n’ait vu le jour au Mali. « Et qu’a prévu la session de l’Assemblée qui vient de s’ouvrir, dans le but d’améliorer la presse et la liberté de presse ? » a-t-il interrogé, avant de répondre lui-même : « rien ! »

Le confrère a aussi assuré que son syndicat a adressé de multiples sollicitations à l’Assemblée nationale dans le but de le soutenir dans ses actions de mise à niveau des journalistes. Selon lui, ces sollicitations restées lettres mortes.

Et Baye Coulibaly de soutenir qu’au Mali, le pouvoir a toujours peur de former les journalistes alors qu’un journaliste mal formé est trois fois plus dangereux qu’un journaliste bien formé.
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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