L’Azawad enseigné à l’école !

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Publié le vendredi 8 avril 2016 | Le challenger

© aBamako.com par mouhamar
Kidal: M. Pierre Buyoya a rendu une visite de courtoisie à Intalla Ag ATTAHER, patriarche des touareg
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine a rendu une visite de courtoisie au patriarche des touareg, Intalla Ag ATTAHER.

Si la timide ouverture des classes dans la région de Kidal a été saluée de façon unanime, il faut craindre certaines informations rapportées par des sources crédibles sur le contenu des modules dispensés. En effet, selon certaines indiscrétions, on enseigne à l’école « l’Azawad ». Que disent-ils aux enfants ? Quels sont les desseins des initiateurs d’une telle besogne ?

Temoust ou un outil de propagande ?

Temoust serait une chaîne de télévision très prisée par quelques populations de Kidal. Accessible sur satellite, Temoust véhiculerait des messages de propagande contre le Mali. A côté de l’audience de Temoust, il y a des populations qui regardent l’ORTM. Ceux-ci sont appelés des Maliens.

Des combattantes du MNLA en charge du maintien de l’ordre

Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), une composante de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), est le maître de Kidal, depuis le 21 mai 2014. Ce mouvement compte en son sein des combattantes. Des jeunes filles, habillées en tenue de combat, assurent le maintien de l’ordre des événements notamment ceux organisés par les femmes. « Elles restent débout pendant toute la cérémonie. Elles ne rient ni n’échangent aucun mot avec qui que ce soit », nous confie une habitante de Kidal. Les combattantes du MNLA assurent aussi l’escorte des véhicules qui embarquent la gent féminine.

Les Préfets et Sous-préfets ne veulent pas aller à l’abattoir

Dans le cadre de l’installation prochaine des autorités intérimaires dans les collectivités qui ne fonctionnent pas, le Gouvernement a demandé aux Préfets et Sous-préfets de faire des rapports sur l’état de fonctionnement des communes. Il y a une forte réticence des administrateurs à se rendre dans certaines zones d’insécurité notamment au nord. Selon nos sources, les Préfets et Sous-préfets ne veulent pas aller à l’abattoir. Comment feront-ils alors leurs rapports ?
Source: Le Challenger