Tout est partie de la volonté affichée des professionnels du secteur des transports en synergie avec le département des Equipements, des Transports et du Désenclavement que la Confédération Générale des Transporteurs Terrestres et Fluviaux du Mali (CGTTFM) a vu le jour. Ainsi, au cours de l’assemblée générale du 19 mars dernier au CICB, un bureau de 53 membres a été mis en place. Il représente de l’avis d’une voix autorisée, toutes les régions du Mali. Votre journal a tenté de comprendre.
Sous la supervision du Ministre Koumaré, qui a rappelé la vision du Président de la République, S.E. IBK, les professionnels du secteur des transports terrestres et fluviaux, ont décidé de créer une centrale patronale qui prendra en compte toutes leurs préoccupations. Une première du genre au Mali et qui rentre dans le bilan de l’actuel locataire de Dar-Salam.
Après des mois de préparation et pour éviter tout amalgame lors des élections à la Conseil Malien des Chargeurs (CMC) et de la CMTR, les professionnels du secteur des transports terrestres et Fluviaux, ont décidé de sortir de l’ornière pour défendre leurs intérêts et conformément aux lois de la république. Et le 19 mars dernier, les professionnels du secteur des transports ont crée la Confédération Générale des Transporteurs Terrestres et Fluviaux du Mali (CGTTFM). Elle devient ainsi, l’unique centrale syndicale capable de défendre les intérêts des transporteurs, nous a-t-on expliqué. Ainsi, tenant compte de la loi fondamentale du mali du 25 / 02 / 1992 ; de la loi N°92-020- AN/RM du 23/09/1992 portant code de travail en république du Mali; la loi 04 / 038/ du 05 Août 2004 relative aux associations en république du Mali, et pour mieux améliorer le taux de rendement de leurs investissements, les transporteurs du Mali toute tendance confondue, ont décidé de resserrer leur rang, en tenant un langage commun et s’entraider. Mieux, les responsables de la CGTTFM ayant à cœur que le développement économique et social du Mali, passe obligatoirement par le développement des transports parce que pays enclavé et sachant de plus de l’extrême nécessité d’assainir le secteur en vue de faire face aux exigences de l’intégration sous régionale de la mondialisation de l’économie et avec l’insuffisance d’organisation du secteur de façon endémique, ont décidé en synergie de traduire dans les faits, les aspirations et les préoccupations légitimes des transporteurs. Le but visé ici est de relever ensemble, les nombreux défis majeurs au développement des transports terrestres et fluviaux. C’est ce qui explique, nous explique un membre du bureau de la création d’un central patronal des organisations faitières des transporteurs terrestres et fluviaux du Mali dénommé : CGTTFM.
Au niveau de la CGTTFM, leur vision est limpide car il s’agit de regrouper l’ensemble des organisations professionnelles des transporteurs au sein d’une union et veuillez sur l’éthique professionnelle.
Aussi faut-il ajouter, la confédération a pour objets : – Obtenir la cohésion totale des organisations professionnelles dans toutes les études et actions en faveur du bien commun des transporteurs terrestres et fluviaux au Mali et surtout, atteindre l’adhésion totale de toutes les organisations professionnelles des transports terrestres et fluviaux autour d’un idéal de représenter les intérêts collectifs de défenses et de la promotion du secteur.
Entre autres missions avancées au cours de cette assemblée générale, il faut citer : – Développer une synergie d’actions entre ses membres. Pour l’émergence d’un interlocuteur unique représentatif des transporteurs auprès des Pouvoirs Publiques, des Collectivités Territoriales, des Partenaires Techniques et Financiers, des Organisations de la Société Civiles et des autres organisations socio- professionnelles du secteur privé.
– Développer les capacités opérationnelles de ses membres
– Orienter et dynamiser les actions des groupements de transporteurs terrestres et fluviaux.
– Elucider et mettre en œuvre une politique d’information et de compréhension des textes Relatifs au secteur des transports terrestres et fluviaux en république du Mali.
– Coopérer avec les organisations et institutions nationales et internationales afin de promouvoir un partenariat dynamique et fructueux.
– Procéder avec les organisations Faitières la mise en œuvre d’une tarification conséquente et avantageuse
– Faciliter les échanges internes et externes, pour l’amélioration de la sureté, de la sécurité, de la compétitivité et de l’économie nationale.
Ce bureau den plus de cinquante membre est drivé par Diadié dit Amadou Sankaré, Président Directeur Général de différentes sociétés au Mali. Très connu dans le secteur, il a bénéficié de la confiance de ses collègues et a été plébiscité à la tête de cette nouvelle structure. La première du genre et qui compte faire face aux différents défis qui rongent le secteur.
A suivre !
Hamady