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Élection présidentielle de Djibouti: Zou nommé observateur en chef de l’UA
Publié le vendredi 8 avril 2016  |  Info Matin
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© aBamako.com par Momo
Lancement du livre sur le président Modibo Keita.
Bamako, le 04 juin 2015 le Doyen Amadou Seydou Traore a présenté son nouveau livre sur le Président Modibo Keita au Carrefour des Jeunes de Bamako.




Le Dr Soumana SAKO, ZOU, pour les intimes, président de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS Faso Hèrè), est, depuis hier mardi, à Djibouti, via Addis-Abeba, pour conduire la Mission d’observation électorale de l’Union africaine relative à la présidentielle de Djibouti, prévue pour le 8 avril 2016. Son retour à Bamako est annoncé, en principe pour le 14 avril prochain.

Dans le cadre de la présidentielle djiboutienne du vendredi 8 avril prochain, l’Union africaine a porté son choix sur notre compatriote, Soumana SAKO pour diriger la forte délégation de sa mission d’observation électorale comprenant, d’autres personnalités du Continent.
En effet, le président de Djibouti est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, pour un quinquennat. La date du premier tour est fixée au 8 avril 2016, celle d’un éventuel second tour au 22 avril 2016.
Le scrutin du 8 avril intervient dans un contexte par la candidature du Président sortant Ismaïl Omar GUELLEH, élu et réélu depuis 1999. La révision constitutionnelle de 2010 a supprimé la limite de deux mandats. Et une partie de l’opposition, dont le Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRDD), appelle au boycott du scrutin.
En plus du Président sortant, Ismaïl Omar GUELLEH, ils sont cinq autres candidats à briguer la magistrature suprême de ce pays de l’Afrique de l’Est. Il s’agit de Djama Abdourhaman Djama (indépendant), Hassan Idriss Ahmed (ARD), ancien diplomate, Mohamed Daoud Chehem, président du Parti djiboutien pour le développement, membre de l’USN, Mohamed Moussa Ali dit Tour-tour (indépendant) et de Omar Elmi Khaireh, président du Centre des démocrates unifié, membre de l’USN.
Ismaïl Omar Guelleh, président du Rassemblement populaire pour le progrès, membre de l’Union pour la majorité présidentielle, candidat à sa propre succession, investi le 8 janvier
Pour rappel, notons que Soumana SAKO a été ministre des Finances sous Moussa TRAORE entre 1986 et 1987, et Premier ministre de la Transition, présidée par Amadou Toumani TOURE (ATT) entre la chute de Moussa TRAORE l’élection du Président de la République Alpha Oumar KONARE, entre, 1991 et 1992.
M SAKO est titulaire d’une licence de l’École nationale d’Administration (ENA) du Mali et d’un Masters en planification de gestion de projets et d’un Ph.D. en Économie du développement (avec mention H, qui est la plus haute distinction académique) décernée par l’Université de Pittsburgh, Pennsylvanie (États-Unis).
Il a, en outre, suivi des stages et séminaires de formation à la Fondation Ouest-Allemande pour le développement international, au Gosplan de l’ex-Union Soviétique, à l’Institut de Développement économique de la Banque mondiale et au General Accounting Office du Congrès des États-Unis d’Amérique. Il a été également pendant deux mandats successifs, secrétaire exécutif de l’ACBF dont le siège se trouve à Harare au Zimbabwe.
Candidat à l’élection présidentielle de 1997, il retire sa candidature comme d’autres responsables de l’opposition pour protester contre les fraudes.
Pour les élections présidentielles de 2002 et 2007, il soutient la candidature d’Amadou Toumani TOURE.
Soumana SAKO préside la Convention nationale pour une Afrique solidaire, (CNAS-Faso Hère), parti qui l’a investi, le 18 décembre 2011, candidat à l’élection présidentielle de 2013, où il obtint 0,87 % des voix.
Récemment, dans la polémique sur les primes ou avantages à octroyer aux anciens Premiers ministres, M SAKO a réagi vigoureusement sur les réseaux sociaux contre ce qu’il appelle une intox d’un confrère de la place.
“Pourquoi voulez-vous que nous réagissions par rapport à ce genre d’intox, d’autant plus que jusqu’à l’instant où j’écris ces lignes ? Personne – je dis bien personne – ne nous a contactés. Nous n’avons rien demandé et, surtout, nous n’avons rien reçu de ces sommes faramineuses que la rumeur publique colporte avec trop de passion sans se donner la peine de se rendre compte que, manifestement, Le Carrefour raconte des inepties (en faisant des calculs ridicules basés sur la rétroactivité (une aberration en droit) ».

Par Sékou CAMARA
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