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© aBamako.com par A.S
Politique: 1er congrès de ASMA Bamako, le 06 décembre 2014 au palais de la culture Amadou Hampate BA. L`Asma a tenu son premier congrès, sous la présidence de Soumeylou Boubeye Maiga. |
Malgré la bonne pluviométrie enregistrée l’année dernière et un chiffre appréciable de 8 054 896 tonnes de céréales, certaines localités sont sous la pression de l’insécurité alimentaire.
Les résultats ont été présentés en début de semaine par le commissariat à la sécurité alimentaire, à travers le Système d’alerte précoce (SAP). C’était à l’hôtel Mandé de Bamako, lors de la réunion de restitution des résultats du cadre harmonisé.Il ressort de la présentation de la situation, qu’il a été produit 8 054 896 tonnes de céréales en 2015, soit une hausse de 15% par rapport à la campagne précédente. En plus, l’approvisionnement des marchés est jugé satisfaisant dans l’ensemble, tant dans les zones de production que dans celles de commercialisation. Et les marchés à bétail sont aussi animés. Par contre, au titre des dangers et vulnérabilité, l’insécurité civile au nord et au centre du pays, qui continue d’affecter négativement les conditions socio-économiques des ménages, impacte négativement les indicateurs de résultat, notamment les moyens d’existence. Ce n’est pas tout. Le faible taux d’accès à l’eau potable, particulièrement dans certains cercles de Kayes, Ségou, Gao et Sikasso, a également un impact négatif sur l’utilisation des aliments et la nutrition. Au regard de cette situation, ce sont 423 500 personnes qui sont en phase “crise à pire” ; le nombre de personnes en phase “sous pression” est de 2 605 855, soit 14% de la population générale. Cette étude a recommandé certaines actions : la mise en œuvre d’un programme d’assistance alimentaire en faveur des populations en phase 3 et pire qui sont au nombre de 241 000 personnes à l’immédiat et 423 500 pendant la période de soudure en juin-août. Le ministre Commissaire à la sécurité alimentaire, Oumar Ibrahim Touré, a présidé les travaux. Il a rappelé toute l’importance du cadre harmonisé qui est, selon lui, l’outil de référence pour toutes les actions de sécurité alimentaire conjoncturelle au Mali.
A le croire, c’est à partir de ce résultat présenté par les experts du SAP que le gouvernement et ses partenaires chercheront des voies idoines pour alléger les souffrances des populations et singulièrement celles qui sont les plus vulnérables. Et aussi élaborer un plan national de réponse aux difficultés alimentaires, au titre de la campagne agricole 2015-2016.
Il faut rappeler que cette restitution du résultat du cadre harmonisé s’est tenue en présence des partenaires techniques et financiers qui ont saisi cette opportunité pour réitérer leur soutien à l’Etat malien, notamment dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.
K THERA
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