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Habib Sissoko élu président de l’Uaj Renforcer les partenariats pour le rayonnement international du judo africain
Publié le samedi 9 avril 2016  |  Le Reporter
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© aBamako.com par FS
Finale de la 55è édition de la coupe du Mali de Football: Stade malien 2-1 Onze Créateurs
Finale de la 55è édition de la coupe du Mali de Football le 29 Août 2015 au Stade Modibo Keita: Stade malien 2-1 Onze Créateurs. Photo: Habib Sissoko, Président du CNOSM




Le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm), Habib Sissoko, a été élu le mercredi 6 avril 2016 président de l’Union africaine de judo (Uaj). Il succède à l’Intendant général Lassana Palenfo, qui était en poste depuis 1990. Cette élection a eu lieu à l’issue des travaux du Congrès électif de l’Union africaine de judo (Uaj) à l’Hôtel El Mouradi de Gammarth, dans la banlieue de Tunis (Tunisie).

«C’est avec humilité que je m’adresse à vous, reconnaissant pour la confiance que vous nous placez en mon équipe et en moi-même. Et nous sommes conscients de la mission qui nous attend… J’accepte la nouvelle charge, avec fierté et sens élevé de la responsabilité» ! Tels sont les premiers mots prononcés par le tout nouveau président de l’Union africaine de judo (Uaj), notre compatriote et président du Cnosm, Habib Sissoko. Seul candidat en lice, il a été élu à l’unanimité à la tête d’un bureau de dix membres, dont une femme, pour un mandat de quatre ans à la tête du judo africain.

Le nouveau président a profité de l’opportunité pour rendre un vibrant hommage à son prédécesseur, l’Intendant général Lassana Palenfo, pour avoir sorti cet art martial de l’ombre en Afrique. «Ce qui va être conduit, à partir de cet instant, est la continuation de l’œuvre impressionnante du président Palenfo dont la vision a permis au Judo africain de garder le cap», a promis Habib Sissoko. Et d’ajouter : «Pour le judo africain, pour la fraternité agissante et l’amitié vis-à-vis de ma modeste personne, ce moment me paraît le plus approprié pour féliciter et remercier un dirigeant émérite. Grâce à vous, président, la famille du judo africain est restée fidèle aux idéaux de la discipline et à ses statuts. Cela doit continuer. Ce qui va être conduit, à partir de maintenant, découle aussi de l’inspiration d’un homme qui a fait de l’avenir radieux du judo africain, sa conviction».

Le président élu a aussi rendu hommage au président de la Fédération internationale de judo (Fij), Marius Vizer «L’Africain», à qui «nous devons la vitalité et la viabilité de nos compétitions et de notre association». Ce devoir de reconnaissance s’étend au Secrétariat général de la Fij pour son «action salvatrice dans le règlement de nos litiges et pour l’intérêt constamment manifesté à notre Union». Le Mouvement sportif national et le gouvernement du Mali, à travers le ministère des Sports, n’ont pas été omis pour leur soutien de taille à sa candidature. «Ce qui va être mis en avant, dès à présent, est le renforcement du partenariat avec nos Fédérations nationales et tout naturellement avec nos gouvernements qui sont nos partenaires financiers», a poursuivi M. Sissoko.

Il a assuré que «nous héritons d’une force qui est le capital important en ressources humaines et en expériences. Il nous revient de bonifier et de pérenniser cet héritage. Pour ce faire, après avoir oublié nos complexes, nous investirons dans toutes les ressources, dans l’innovation et contre la pernicieuse tentation du dopage… En maintenant et en renforçant le climat de confiance, nous ferons ce qui est pensé par l’ensemble de la famille du judo. Nous ferons ce qui convient au judo africain».

Réunir les conditions du rayonnement international

Face aux dirigeants africains du judo, Habib a pris «l’engagement solennel de travailler à la protection, à la promotion et au développement du judo au plan continental et à son rayonnement sur le plan international».
Avant lui, le président sortant avait pris la parole pour dire qu’il part satisfait et rassuré parce qu’il laisse le navire entre les mains «d’un commandant expérimenté». Il a appelé les responsables réunis au travail, à l’unité et à la solidarité. «Ceux qui ont les moyens, doivent aider ceux qui n’en ont pas, afin de booster le judo africain et mieux combler nos attentes», a conseillé l’Intendant général Lassana Palenfo. Il a assuré la nouvelle équipe de sa disponibilité à l’accompagner pour la réussite de sa mission.

Selon les différents interventions et témoignages recueillis sur place, ce poste ne pouvait que revenir à Habib, après le retrait de Palenfo. Non seulement pour avoir longtemps été vice-président, donc longtemps côtoyé son successeur, mais aussi parce que l’actuel directeur pour le développement de la Fédération internationale de judo (Fij) pour l’Afrique est serviteur dévoué de cet art martial au Mali et sur le continent. Pour les observateurs comme Oumar Danga Loum du Sénégal, Habib Sissoko a la compétence et les atouts de hisser encore plus haut le judo africain.

La cérémonie d’ouverture du congrès a eu lieu en présence du président du Comité olympique tunisien, Mehrez Boussayene, et du Secrétaire Général de la Fédération internationale de judo (Fij), le Français Jean-Luc Rougé. «Travailler pour la paix est une valeur essentielle de l’Olympisme qui prend toute sa signification en cette période. À la FIJ, nous mettons l’accent sur l’éducation dont la compétition est l’un des moyens. L’éduction permet d’améliorer l’homme et la société», a déclaré le Secrétaire général de la Fij, Jean-Luc Rougé.

Quant au président du Comité national olympique tunisien, Mehrez Boussayene, il a rendu un vibrant hommage au président Lassana Palenfo, qui a décidé de passer la main à ses cadets pour impulser une dynamique nouvelle au management du judo africain. Il a été salué par l’orateur pour «son excellent travail qui a fait du judo l’une des belles familles du sport en Afrique».

Le président du Comité olympique de la Tunisie a rappelé que ce Congrès coïncide avec la célébration de la «Journée internationale du sport au service du développement et de la paix», qui est fêtée chaque 6 avril. Il a exhorté tous les dirigeants sportifs africains, notamment ceux de l’Uaj, à œuvrer pour l’atteinte de ce noble objectif !

La Fédération malienne de judo (Fmj) a été représentée au Congrès par Alkaou Camara (Secrétaire général) et l’adjudant-chef Boubou Sidibé (Directeur technique et arbitre international de judo). Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, n’a rien ménagé pour la présence d’une forte délégation pour non seulement soutenir Habib, mais aussi pour la participation du Mali au Championnat d’Afrique de judo prévu aussi à Tunis du 8 au 10 avril. Les couleurs du Mali seront défendues par six combattants, dont trois filles et autant de garçons. La sélection nationale est coachée par Me Abdoul Aziz Théra. Gageons que nos combattants mouillent les kimonos pour honorer le Mali et le nouveau président de l’Uaj, Habib Sissoko.
Moussa BOLLY
Depuis Gammarth, Tunisie


Palenfo passe le témoin à Habib en toute humilité

«Tout ce que j’ai fait et réussi, ce n’est pas Palenfo, mais c’est aussi chacun de vous» ! C’est ainsi qu’avec modestie et humilité, l’Intendant général Lassana Palenfo de la Côte d’Ivoire passe le relais au président Habib Sissoko à la présidence de l’Union africaine de judo (Uaj).

«Moi, je ne suis que le toit de la Case. Vous êtes la fondation. Elle n’est pas visible, mais indispensable à la longévité de l’édifice», a ajouté Palenfo à la fin du Congrès électif de l’Uaj qui s’est tenu le 6 avril 2016 à Tunis en Tunisie. «Cela fait plaisir de passer la main. Je suis heureux de partir, parce que je laisse la Case dans de bonnes mains… Et nous devons faire preuve d’unité et de cohésion autour de la nouvelle équipe pour l’aider à réussir, à combler nos attentes», a conclu l’Intendant général Palenfo qui présidait l’Uaj depuis 1990.

En sortant le judo africain de l’anonymat, de l’ombre, il a défriché le terrain pour la nouvelle équipe dirigée par celui qui a été son vice-président pendant toutes ces années, Habib Sissoko. «Ce qui va être conduit, à partir de cet instant, est la continuation de l’œuvre impressionnante du président Palenfo dont la vision a permis au judo africain de garder le cap… Grâce à vous, président, la famille du judo africain est restée fidèle aux idéaux de la discipline et à ses statuts. Cela doit continuer. Ce qui va être conduit, à partir de maintenant, découle aussi de l’inspiration d’un homme qui a fait de l’avenir radieux du judo africain, sa conviction», a reconnu Habib Sissoko en rendant un vibrant hommage à son prédécesseur.

Quant au président du Comité national olympique tunisien, M. Mehrez Boussayene, il a aussi manifesté toute sa reconnaissance au président Lassana Palenfo qui a décidé de passer la main à ses cadets pour impulser une dynamique nouvelle au management du judo africain. L’orateur a salué le président sortant pour «son excellent travail qui a fait du judo l’une des belles familles du sport en Afrique».

Dans son intervention de clôture, Lassana Palenfo, président sortant, a pris la parole pour dire qu’il part satisfait et rassuré, parce qu’il laisse le navire entre les mains «d’un commandant expérimenté».

Il a appelé les responsables africains au travail, à l’unité et à la solidarité. «Ceux qui ont les moyens, doivent aider ceux qui n’en ont afin de booster le judo africain et mieux combler nos attentes», a conseillé l’Intendant général Lassana Palenfo. Il a assuré la nouvelle équipe de sa disponibilité à l’accompagner pour la réussite de sa mission.

Général d'armée en Côte d’Ivoire, Lassana Palenfo est né le 25 janvier 1941 dans ce pays. Marié et père de 5 enfants, il est diplômé de l’École supérieure d’intendance (Paris), de l’École militaire interarmes de Coëtquidan, de l’École d’infanterie de Saint-Maixent (France), du Collège des sciences sociales de Paris et de l’Institut d’administration et de gestion de Paris.

Membre du CIO depuis 2000, Palenfo présidait l’Union africaine de judo depuis 1990. Il est vice-président de la Fédération internationale de judo (IJF), président du Comité national olympique (CNO) de Côte d’Ivoire depuis 1999. Ce serviteur dévoué du sport et de l’olympisme est également président de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) depuis 2005.
C’est dire que dans le domaine du management du sport et de la promotion des valeurs olympiques, l’Intendant général Lassana Palenfo est une référence mondiale et une fierté africaine !
Moussa Bolly
Depuis Gammarth, Tunisie

Un nouvel arbitre international pour le judo malien
Au Congrès de l'Uaj, la Fédération malienne de judo était représentée par Alkaou Camara (délégué fédéral) et l’adjudant-chef Boubou Sidibé (Directeur technique et arbitre).

L’adjudant-chef Boubou Sidibé a obtenu son diplôme d’arbitre international de judo à l’issue d’un stage de formation organisé en marge de l’Open-Maroc qui a lieu du 17 au 20 mars 2016 à Casablanca.

Cette compétition a rassemblé 52 pays au Royaume chérifien. Et dix-huit candidats étaient candidats au passage au grade d’arbitre international. Quinze ont réussi, dont l’adjudant-chef Boubou Sidibé qui est aussi le Directeur technique de la Fédération malienne de judo (Fmj).

Il est donc le seul arbitre international actif de judo au Mali, le premier depuis Me Raymond Coulibaly qui, de nos jours, est atteint par la limite d’âge. Boubou sera donc l’un des arbitres du championnat d’Afrique de judo que Tunis (Tunisie) va abriter du 8 au 10 avril 2016.
M.B
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