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Sit-in devant l’Assemblée nationale / Le Mouvement Yerewolo veut la dissolution du parlement
Publié le mardi 24 avril 2012   |  Autre presse




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- Autre Presse - 14/4/2012

Depuis le mercredi 04 avril 2012, le Mouvement Yerewolo composé de plusieurs associations organise un sit-in devant l’Assemblée nationale pour faire démissionner les élus de ladite institution.

C’est la route qui sépare le sit-in du Mouvement Yerewolo et la grande mosquée de Bamako. A l’exception des heures de prière, le lieu reste toujours animé par les participants. Et les curieux s’empressent pour aller voir ce qui s’y passe. Au cours de ce sit-in, il y a des témoignages qui sont faits sur le nord Mali. Boubakar Bocoum, président de la commission de communication, a signalé que le sit-in prendra le temps qu’il faut pour la dissolution de l’Assemblée nationale. Il a indiqué que l’Assemblée nationale est comptable de l’action gouvernementale mais qu’elle n’a pu interpeller aucun ministre pour faire face à la crise du nord. Il a souhaité un renouveau car la démocratie malienne n’était que de façade. Et de s’interroger : Où était l’Assemblée nationale pendant la période de mauvaise gouvernance d’ATT et sa clique ? Combien de lois a-t-elle voté pour l’entretien de l’armée malienne et l’achat de matériels ? Qu’a-t-on fait de ce budget ? «Nous demandons aux députés d’écouter leur peuple et mettre de coté l’esprit partisan. Nous ne voulons pas d’une assemblée irresponsable, qui ne se soucie pas des préoccupations de la société. Nous voulons de nouvelles élites pour la gestion saine de ce pays», a-t-il dit. Il s’est dit surpris de la réaction de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) car elle devrait dialoguer avant de sanctionner. A ses dires, la CEDEAO serait responsable des conséquences humanitaires que traversera le Mali. Il a souligné que le but du mouvement est d’asseoir des institutions démocratiques fortes et faire face à l’insécurité au Nord du Mali. Après la déclaration, une motion du Mouvement Yerewolo a été adressée à quatre députés le mardi 17 avril 2012 pour leur demander de démissionner car selon le mouvement Yerewolo, le peuple malien a été trahi. Les quatre honorables ont promis de se concerter et de donner une suite. Mais Boubakar Bocoum revient à la charge : « ils ont juste quelques jours sinon nous allons nous faire entendre ».


Aguibou Sogodogo

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