Les brèves ...:Présentation des Œuvres de Cheick Yacoub Doucoure Le ministre du Culte donne le mauvais exemple

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Publié le lundi 11 avril 2016 | Le Prétoire

© aBamako.com par Momo
Opération Tabaski de l’ONG Temps d’Aide-Mali
Bamako, le 24 septembre 2015 l’ONG Temps d’Aide-Mali a distribué des viandes pour les démunis

S’il est vrai que le commun des Maliens est habitué à attendre, sous le soleil brûlant, pendant plusieurs heures avant qu’un officiel ne pointe le nez à une cérémonie, l’attitude du ministre du Culte lors de la cérémonie de présentation des œuvres de Cheick Yacoub Doucouré va plus loin.
Alors qu’il était attendu à 09 heures pour présider la cérémonie, il n’a donné aucun signe de vie à l’heure indiquée. Faisant planer le doute sur sa présence. Pourtant, les responsables religieux, dont le Président du Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, qui devait diriger la cérémonie, étaient tous à l’heure. Deux heures après, c’est-à-dire, à 11 heures, le cher ministre n’était toujours pas sur les lieux. Le comité d’organisation qui avait prévu d’installer son siège au centre de la table de séance ne savait plus à quelle gymnastique se prêter. Ne pouvant commencer la cérémonie avec l’inoccupation de la chaise centrale du directoire, puisqu’elle était filmée pour diffusion, les organisateurs décidèrent de la retirer, tout en craignant le scénario d’une arrivée du ministre en pleine cérémonie. Et leur pire crainte se réalisa. Le ministre arriva sans crier gare. Obligeant le comité d’organisation à déranger les dignitaires religieux en se levant de leur siège pour qu’on puisse insérer celle de Monsieur le ministre. Un remue-ménage dont aurait pu se passer les organisateurs si le ministre avait pris la peine de porter un peu de considération à la population et aux respectables autorités religieuses. Mais c’est surtout à sa personne qu’il porte un coup dur car ce sont nos actions qui en disent plus sur qui nous sommes et non pas nos paroles.

FRANÇOIS HOLLANDE AU SUJET DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME
«La France appuiera le Burkina uniquement à sa demande»
Le président français, François Hollande, a déclaré, mardi 5 avril à Paris, que son pays appuiera le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme «mais simplement à sa demande», selon un compte rendu de la rencontre qu’il a eu avec Roch Marc Christian Kaboré.
Cette déclaration de M. Hollande, publié par l’Elysée, intervient deux jours après que son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, ait dénoncé le déploiement de gendarmes français sur son territoire, sans son avis.

GUANTANAMO
Deux anciens détenus transférés au Sénégal
Deux Libyens qui étaient depuis 14 ans en détention à la prison américaine de Guantanamo ont été transférés au Sénégal avec l’assentiment des autorités de Dakar, a annoncé lundi le New York Times, citant le département de la Défense américaine.
Selon la même source, Salem Abdu Salam Ghereby, 55 ans, et Omar Khalif Mohammed Abu Baker Mahjour Umar (43 ou 44 ans) étaient détenus sans aucuns procès depuis 2002, année d’ouverture de la prison de Guantanamo dont les pensionnaires sont principalement des suspects des attentats du 11 septembre 2001.

MAITRE DE CEREMONIE
Oumar SidySangho en fait un peu de trop
Etre maître de cérémonie, c’est de l’art. Mais à vouloir l’allier avec le rôle de griot, cela ennui parfois l’assistance. Et notre confrère Oumar SidySangho ne semble pas comprendre cela. Journaliste qu’il est, M. Sangho se doit souvent de se préoccuper du timing pour permettre aux invités de vaquer à d’autres affaires. En effet, le samedi dernier, au Cicb, il s’est tellement éternisé dans les improvisations qu’il s’est fait rappelé à l’ordre par le président Oumar Ibrahima Touré de l’APR qui lui a intelligemment demandé de suivre le programme normal. Ce, afin de faire gagner du temps aux invités et commencer la cérémonie proprement dite. Nous osons croire qu’il tiendra compte de ces remarques dans les jours à venir. Sans rancœur !

IDENTIFICATION AUX SERVICES DE TELECOMMUNICATIONS
Le Synapostel dénonce les bavures du Ministre ChoguelMaïga
Les membres du Syndicat national des postes et télécommunications (Synapostel) étaient face la presse, ce samedi 9 avril 2016, à la Bourse du travail, pour donner leur point de vue sur les modalités d’identification des abonnés aux services de Télécommunications. Il ressort de leur déclaration que le Ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, ChoguelKokallaMaïga, est en contradiction avec les textes régissant les différents modes d’opération sur le terrain. En clair, le Secrétaire général du Synapostel, Seydou Diarra, affirme que le Ministre vient de prendre un arrêté qui fait abstraction des trois mois qui doivent s’ajouter au 12 mois qui avaient été requis dans l’ancien arrêté. «Le Ministre avait dit à la télé qu’à partir du 9 avril tout allait être coupé pour ceux qui n’ont pas été identifiés. Ainsi, pour que ces propos soient en conformité avec les textes, il vient de prendre un autre arrêté. Les mesures qui vont de coercition en coercition nous semblent gênantes, car çà peut avoir des conséquences. Nous demandons de revoir la date butoir afin que la plupart des abonnés soient identifiés», constate Seydou Diarra.
Nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines parutions.

CONFERENCE NATIONALE DE L’APR
Froid glacial entre Nouhoum Togo du Pdes et le ministre Sylla
Lors de la conférence nationale du parti Alliance pour la République au Cicb, le week-end dernier, il s’est produit une scène qui a capté l’attention de plus d’un curieux. Arrivé avec un peu de retard, le ministre des Maliens de l’extérieur, Aboudramane Sylla, une fois dans la salle des mille places, a commencé à serrer la main aux invités et autres personnalités qui étaient installés aux premières loges. Mais le hic est que, arrivé au niveau de Nouhoum Togo, un responsable du Pdes, un parti qui réclame l’héritage d’Amadou Toumani Touré, le ministre Sylla a ignoré son vis-à-vis. Nouhoum Togo qui, à un moment, a levé la tête juste pour constater la présence du ministre, s’est fait davantage occupé par son téléphone portable qu’il manipulait bien avant l’arrivé de M. Sylla. Ce dernier, faut-il le rappeler, est un baron du du parti présidentiel, le RPM. Pourquoi ces deux responsables politiques se vouent-ils donc un tel mépris ?