Paris, Deux soldats français sont morts "des suites de leurs blessures" dans le nord du Mali après l'explosion mardi d'une mine contre leur véhicule blindé, qui avait déjà causé la mort d'un soldat mardi, a
annoncé l'Elysée dans un communiqué.
"Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de deux militaires du 511ème régiment du train d'Auxonne des suites de leurs blessures après l'explosion d'une mine contre leur véhicule blindé le 12 avril, qui avait déjà tué un de leurs camarades au Mali, dans le cadre de l'opération Barkhane dont l'objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme. Il salue avec émotion la mémoire de ces deux soldats français morts pour notre pays", écrit la présidence de la République.
François Hollande "adresse ses condoléances à leurs familles et à leurs proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances", ajoute le texte.
Le bilan de l'attaque de ce véhicule blindé s'élève ainsi à trois morts. Un autre soldat a été blessé, selon les informations données mardi.
Sept militaires français ont été tués depuis le lancement de l'opération Barkhane, dispositif qui a succédé le 1er août 2014 à l'opération Serval, et qui mobilise quelque 3.500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats avaient été tués lors de l'opération Serval (juillet 2013-juillet 2014).
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement.
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