Bamako - La presse malienne commente largement ce mercredi les divergences entre le gouvernement et les partis politiques de l’opposition à propos du calendrier des élections communales et régionales.
« Calendrier électoral : Le Ministre de l'Administration territoriale fait des propositions », titre l'Essor. Ce journal revient sur la tenue, hier mardi, d'une réunion de la commission consultative du cadre de concertation avec les présidents des partis politiques.
« Le ministère de l'Administration territoriale propose d'organiser les élections communales le dimanche 15 septembre 2016, le référendum à la fin de l'année et les élections régionales courant premier semestre 2017. Le projet de calendrier électoral ainsi dévoilé a été largement approuvé par la classe politique. Compte tenu de l'organisation des élections générales en 2018 et pour éviter toute interférence, d'aucuns ont souhaité que toutes ces joutes électorales communales, référendum et régionales, se tiennent en 2016 », soutient l'Essor.
Une position que ne partage pas le journal Le Républicain. Selon ce journal, l'opposition dénonce la fuite en avant du gouvernement et quitte le cadre de concertation. Les partis politiques de l'opposition républicaine et démocratique ont en effet boycotté le cadre de concertation ministère de l'Administration territoriale et des présidents des partis politiques.
« L'opposition dénonce la fuite en avant qui caractérise l'action gouvernementale et affirme son retrait au sein du cadre de concertation administration-partis politiques », écrit Le Républicain.
Pour l'Indicateur du Renouveau, les partis politiques de l'opposition républicaine et démocratique exigent « l'introduction de la biométrie dans le système électoral comme c'est le cas dans la plupart de nos pays voisins, l'adoption de textes réglementaires, législatifs voire constitutionnels et la révision de la loi électorale de manière à assurer la tenue d'élections au niveau local, régional et national permettant la mise en place et le fonctionnement du nouveau cadre institutionnel prévu par l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger ».
Et Maliweb d'ajouter que l'opposition exige aussi du gouvernement la résolution immédiate des questions relatives aux 900000 cartes d'identification nationale (NINA).
HF/od/APA