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Reportage : Oussmane Samassekou, Monsieur « fours économes » au Mali
Publié le mercredi 13 avril 2016  |  Jeune Afrique




L'émission "Réussite" s'est intéressée à Oussmane Samassekou, le PDG de Katènè Kadji, la société malienne de fabrication de fours à charbon de bois économes qui financent son développement par le revente de crédits carbone sur les marchés internationaux. "Réussite", qui est co-produite par le Groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse, a rencontré Oussmane Samassekou dans les travées de la COP21.

Katènè Kadji, la société malienne de fabrication de fours à charbon de bois, remplace les traditionnels fours à foyers ouverts très utilisés en Afrique subsaharienne par des foyers économes. Oussmane Samassekou, son PDG, promet aux foyers maliens d’économiser 28 kilos de charbon de bois par mois et 110 euros par an, sans parler de la réduction de l’impact environnemental.

Son secret : combiner un double foyer en métal classique avec un foyer en céramique — une deuxième couche qui permet de retenir la chaleur à l’intérieur du foyer. Avec 22 employés et la sous-traitance de forgerons à Bamako, la production atteint 4 000 fours par mois, vendus à Bamako à 5 000 francs CFA pièce. Ce qui ne répond pas encore à la demande, faute à la durée de séchage de la céramique (40 jours en moyenne).

C’est pourquoi la céramique sera désormais remplacée par de la laine de verre. Ce qui réduira drastiquement le temps de production de chaque unité. Une industrialisation financée par la vente de quotas carbone dont l’entreprise a été dotée après qu’un organisme indépendant a calculé que chacun des fours d’Oussmane Samassekou permet d’économiser 2 tonnes équivalent CO2.

Recyclage de la poussière de charbon de bois en briquettes « écologiques »

Des crédits carbone qui peuvent ensuite être revendus sur les marchés internationaux et libérer des financements à Katènè Kadji — l’équivalent de 600 millions de francs CFA jusqu’à présent (914 694 euros). Un premier contrat de 500 000 tonnes équivalent CO2 avec la Goldman Sachs a été entièrement honoré. 200 000 autres tonnes restent à vendre, qui pourraient servir au financement d’une nouvelle branche d’activité : le recyclage de la poussière de charbon de bois qu’on trouve en abondance à la fin de la journée sur les marchés de Bamako — 10 tonnes par jour sur la seule rive droite du fleuve Niger à Bamako. Oussmane Samassekou veut mélanger la poussière – rachetée 100 francs CFA le kilo sur les marchés – à de l’amidon et les recycler en briquettes « écologiques » ensuite revendues à Bamako.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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