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Le président de l’Assemblée nationale se trompe de cible
Publié le mercredi 13 avril 2016  |  L’Informateur
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Issaka SIDIBE




En s’attaquant à une certaine presse de manière tout à fait anonyme, le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé a encore une fois révélé ses carences. Ce n’est pas la première fois qu’Issiaka Sidibé fasse preuve de légèreté dans ses jugements. On se rappelle, en effet, qu’au cours d’une séance d’interpellation de l’ancien ministre de la Sécurité, Sada Samaké, il avait pris fait et cause pour le ministre, retirant la parole à Mariko.
La retransmission des débats télévisés à l’ORTM avait mis à nu les allégations du président de l’Assemblée nationale, en montrant que c’est bel et bien l’ancien ministre de la sécurité qui avait commencé par jeter le pavé dans la mare, traitant Mariko d’agitateur professionnel sans vergogne, contrairement à l’avis du président de l’Assemblée nationale qui avait demandé au député de retirer ses paroles.
Oumar Mariko, qui n’avait fait que répliquer, avait refusé une telle injonction. Issiaka Sidibé lui avait retiré la parole. Lors du vote du projet de loi portant code des collectivités territoriales, Issiaka Sidibé n’a pu contenir la furie du député Zoumana Tji Doumbia qui voulait s’en prendre à son collègue Al Kaïdi Touré, qui était opposé à la clôture des débats. Dans l’immédiat, Il n’a fait aucune remarque pour que pareille situation ne se reproduise à l’Assemblée.
C’est dire que le président de l’hémicycle ne dispose vraiment pas des atouts lui permettant de s’attaquer à une certaine presse. Il faut, à l’occasion, signaler que malgré les difficultés que la presse rencontre à l’Assemblée nationale, dont l’indisponibilité des documents, les journalistes couvrent régulièrement les séances plénières de l’hémicycle jugées importantes. On a même appris qu’il a été interdit de donner à boire aux journalistes. Que veut-on cacher à l’Assemblée nationale ?
B.D.
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