Fin de partie. C’est par un communiqué laconique que Noël Le Graët a mis un terme, mercredi 13 avril, au feuilleton Benzema. Le président de la Fédération française de football (FFF) a annoncé que l’attaquant des Bleus – mis en examen depuis novembre 2015 pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs » dans le cadre de l’affaire dite du « chantage à la sextape » à l’encontre de son coéquipier tricolore Mathieu Valbuena – ne participera pas à l’Euro 2016, qui se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet. Le dirigeant breton ferme ainsi définitivement la porte à un retour du meilleur buteur en activité des Bleus (27 réalisations) d’ici au 12 mai, jour de l’annonce de la liste des vingt-trois joueurs sélectionnés pour la compétition. « Il n’existe aucun obstacle, sur le plan juridique, au fait qu’il soit sélectionné », indique pourtant la FFF dans son communiqué, alors que l’attaquant du Real Madrid avait été constamment convoquée avec les Bleus durant sa mise en examen dans le cadre de l’affaire Zahia, de 2010 à 2014.
A l’instar de son partenaire Franck Ribéry, l’ex-pépite de l’Olympique lyonnais avait ensuite été blanchie dans ce dossier. Mais Noël Le Graët et son sélectionneur Didier Deschamps, « tiennent à rappeler que la performance sportive est un critère important mais pas exclusif (…) ». « La capacité des joueurs à œuvrer dans le sens de l’unité, au sein et autour du groupe, l’exemplarité et la préservation du groupe sont également prises en compte par l’ensemble des sélectionneurs de la Fédération », argue la FFF.
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