Iyad Ag Ghali vient de se signaler à nouveau. Dans un communiqué publié par l’agence mauritanienne de presse Alakhbar, le leader du groupe Ansar Dine a revendiqué la mort des soldats français ainsi que plusieurs autres militaires africains dans une série d’attaques dont il s’attribue la paternité. Ces attaques auraient été perpétrées les mardi et mercredi derniers.
Iyad Ag Ghali nargue ses présumées victimes
Iyad Ag Ghali est toujours engagé dans sa logique belliqueuse contre les autorités maliennes. En effet, ce terroriste invétéré vient de produire un communiqué dans lequel il revendique le drame qui a frappé des soldats français de l’opération Barkhane le 12 avril dernier. À en croire ce chef rebelle touareg : « Les moudjahidines ont fait sauter un véhicule de l’armée française sur une mine antipersonnelle à Tessalit tuant tous ses passagers. » Et pourtant, selon le communiqué officiel de l’Élysée, un soldat français est mort sur le coup et deux autres ont succombé à leurs blessures par la suite.
Poursuivant ses décomptes macabres, le groupe Ansar Dine déclare, dans son communiqué, avoir perpétré deux autres attaques. « Un véhicule des soldats tchadiens de la MINUSMA a explosé sur la route reliant Ajelhok à Tessalit, faisant quatre morts », révèle l’organisation terroriste avant d’ajouter : « Un camp de l’armée malienne a été attaqué à Bony, près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant sept morts. » Même si rien n’atteste la véracité des faits allégués, il faut tout de même noter que la quasi-totalité des annonces faites par Iyad Ag Ghali à travers cette agence de presse mauritanienne s’avère exacte.
L’armée malienne et les forces internationales qui l’accompagnent pour la libération du Nord-Mali sont interpellées. Une vigilance accrue et une stratégie bien peaufinée s’imposent donc afin de venir à bout de ces groupes terroristes.