L’état d’urgence au Mali a été instauré après l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako en novembre 2015. Depuis, 2.000 personnes ont été arrêtées.
Le 20 novembre dernier, la capitale Bamako était visée par une attaque revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune, de Mokhtar Belmokhtar, allié à al-Qaïda. La fusillade qui s’est déroulée à l’hôtel Radisson, en plein centre de la ville, avait fait 22 morts. Le soir même de l’attaque, l’état d’urgence était décrété par le gouvernement malien. Depuis, le pays vit au rythme de cet état d’exception.
Il a été rétabli en décembre 2015 pour les fêtes de fin d’année, puis instauré de nouveau le 4 avril 2016. L’état d’urgence vient d’être reconduit jusqu’au 15 juillet, en plein contexte d’attaques djihadistes sur le territoire malien.
"Nous sommes la police. Nous arrêtons des gens."
Le ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile a annoncé vendredi 15 avril l’arrestation d’environ 2.000 personnes depuis le mois de novembre 2015. Quelque 700 perquisitions ont également été menées et une cinquantaine d’armes saisies, a précisé le colonel Salif Traoré.
Le ministre a ensuite déclaré :
Nous sommes la police. Nous arrêtons des gens. Nous les gardons en détention pendant 48 ou 72 heures. Et ensuite, nous les envoyons devant un juge qui décide de la suite
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