La Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) a organisé son premier stage de formation en médecine des sports, les 13 et 14 avril au Palais des sports. La session était aminée par deux médecins, Abdoul Karim Koné et Ignéssa Bengaly et deux kinés Balla Keïta et Moustapha Yossi. Le stage était axé sur trois grands sujets : la perte de connaissance dans le sport en général et de façon spécifique en taekwondo, les entorses et les fractures. Parmi les participants à la session figuraient les instructeurs, les entraîneurs, les arbitres, les ceintures noires avancées, et les membres de la direction technique de la FEMAT.
Pour le directeur technique de la FEMAT, Alioun Badra Traoré, ceinture noire 7è dam, cette formation permettra aux entraîneurs et aux arbitres de taekwondo de parler désormais le même langage. «Les entraîneurs sont en contact permanent avec les athlètes qui sont au cœur de toutes les activités.
Lors des séances d’entraînement, il peut y avoir des cas de blessure, c’est donc important pour les coaches de prendre des cours de médecine sportives. Les médecins et les arbitres ont chacun un rôle important en taekwondo», expliquera Alioun Badra Traoré. «Dans une salle de taekwondo, poursuivra-t-il, un combattant peut prendre des coups dangereux même lors des séances d’entraînement.
Dans ce genre de situation et en l’absence de médecins, c’est l’entraîneur qui doit porter secours à l’athlète. Le concept de médecine sportive, de secourisme, de prise en charge, sont des choses importantes pour les entraîneurs pour qu’ils puissent interagir avec les athlètes et préserver la santé des pratiquants. La FEMAT ne se limitera pas à ce stage, il y en aura d’autres au cours de la saison», conclura Maître Alioun Badra Traoré.
Le vice-président de la FEMAT, Pr Mamadou Koné, qui occupe également le poste de patron de la commission médicale de l’instance dirigeante du taekwondo national, insistera également sur l’importance de la session pour les athlètes et les encadreurs.
«L’importance de la formation pour les entraîneurs et les coaches, c’est le fait que les deux doivent travailler en harmonie pour préserver la santé des athlètes. Quand les gens ne parlent pas le même langage, ils ne peuvent pas se comprendre. C’est pourquoi nous avons jugé bon d’organiser ce stage», soulignera Pr Mamadou Koné. «Mercredi, détaillera-t-il, les stagiaires ont appris à reconnaitre les situations de K.O. technique, ils ont compris que le K.O. technique n’est pas toujours ce qu’on croit. Ils ont compris que la mauvaise organisation d’une compétition peut multiplier le nombre de K.O. sur le tatami. Jeudi, ils ont appris à reconnaitre et à porter le premier secours dans les cas d’entorse (genou, cheville, poignée). Ils ont aussi appris à reconnaitre les fractures même dans les cas de fissures élémentaires».
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