En violation de la Constitution et de la liberté syndicale au Mali et sur instruction du promoteur du Collège Doulaye Baba de Doumanzana, M. Abdoulaye Fotigui Berthé, le secrétaire général du syndicat des écoles privées, a été arrêté pour activités syndicales. C’est l’information donnée par le secrétaire général du SNEC, M. Maouloud Ben Kattra lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 14 avril 2016 à la Bourse du Travail.
Très remonté contre cette arrestation, Ben Kattra expliqua que la cause de cette privation de liberté n’est autre que le refus catégorique du promoteur du Collège Doulaye Baba de reconnaitre le droit syndical, acquis chèrement lors de la Révolution de Mars 1991. En effet, depuis le vendredi 8 avril 2016, M. Abdoulaye Fotigui Berthé se trouve sous mandat de dépôt après avoir passé 24 h menotté à la gendarmerie. Le secrétaire général du SNEC a rappelé que cette arrestation est une violation flagrante de l’article 20 de la Constitution avant d’exiger la libération immédiate du détenu.
SIGNATURE DU PROTOCOLE D’ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE BIT POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PPTD 2016-2018
La salle Wa Kamissoko du CICB a servi de cadre, le jeudi 14 avril 2016, à la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le Bureau International du Travail pour la mise en œuvre du Programme Pays de promotion du Travail Décent-PPTD 2016-2018. La cérémonie de signature a réuni le ministre Mahamane Baby, représentant son homologue du Ministère en charge de la Fonction Publique, de M. Dramane Haïdara, Directeur du Bureau Pays de l’OIT pour le Mali résidant en Côte d’Ivoire et de plusieurs autres personnalités.
Aux dires du ministre Baby, c’est à la suite de la visite de travail du ministre en charge de la Fonction Publique et d’autres au siège de l’OIT à Genève les 17 et 18 février 2014 que le BIT s’est engagé à renouveler son appui en vue de promouvoir l’emploi et assurer la meilleure protection du travail. En matière de protection sociale, la couverture de population reste encore plus faible. Le travail des enfants et l’emploi des jeunes demeurent encore une préoccupation majeure, a souligné le ministre. Le phénomène du dialogue social et la récurrente question de la mesure de la représentation syndicale est un obstacle et il faut absolument trancher pour favoriser l’intégration effective de tous les partenaires sociaux dans la mise en œuvre du PPTD, a-t-il conclu.
DE L'ETAT DE DROIT A L'ETAT DE SECURITE... SANS DROITS
Selon des analystes, l'état d'urgence n'est pas un bouclier qui protège la démocratie. Pour rappel il faut dire que c’est l'état d'urgence qui a toujours accompagné les dictatures et a même fourni le cadre légal aux exactions de l'Allemagne nazie. Le Mali doit résister à cette politique de la peur. Dans un pays qui vit dans un état d'urgence prolongé, et dans lequel les opérations de police se substituent progressivement au pouvoir judiciaire, il faut s'attendre à une dégradation rapide et irréversible des institutions publiques.
On ne comprend pas l'enjeu véritable de la prolongation de l'état d'urgence, si on ne le situe pas dans le contexte d'une transformation radicale du modèle étatique de gestion qui nous est familier. Il faut avant tout démentir les propos des spécialistes d’un jour selon lesquels l'état d'urgence serait un bouclier pour la démocratie. Les historiens du Droit savent parfaitement que c'est le contraire qui est vrai. L'état d'urgence est justement le dispositif par lequel les pouvoirs totalitaires se sont installés par exemple en Europe.
Ainsi, dans les années qui ont précédé la prise du pouvoir par Hitler, les gouvernements sociaux-démocrates de Weimar avaient eu si souvent recours à l'état d'urgence (état d'exception, comme on le nomme en allemand), qu'on a pu dire que l'Allemagne avait déjà cessé, avant 1933, d'être une démocratie parlementaire. On se rappelle que le premier acte d'Hitler, après sa nomination, a été de proclamer un état d'urgence, qui n'a jamais été révoqué. Lorsqu'on s'étonne des crimes qui ont pu être commis impunément en Allemagne par les nazis, on oublie que ces actes étaient parfaitement légaux, car le pays était soumis à l'état d'exception et que les libertés individuelles étaient suspendues. Alors attention à ne pas transformer l’état
COMMUNIQUE DE PRESSE DE l’OPPOSITION
Les partis politiques de l'opposition républicaine et démocratique ont appris, par communiqué officiel, que le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, a subi une opération chirurgicale le mardi 12 avril 2016 à Paris. Les partis politiques de l'opposition républicaine et démocratique souhaitent au Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, un prompt rétablissement et un bon retour au Pays. Face à cette situation, les Présidents des partis politiques de l'opposition républicaine et démocratique, réunis en séance extraordinaire au siège de l'URD ce jour 15 avril 2016, décident du report de la marche prévue le samedi 23 avril 2016 à Bamako à une date ultérieure.
Pour les Partis Politiques de l'opposition: ANCD-Mali, FCD, PDES, URD, FARE, PARENA, PIDS, Parti
Source: InfoSept