Ce n’est plus seulement en Libye, au Gabon, en Guinée équatoriale, en Angola ou dans les pays européens que des Maliens souffrent le martyre.
Comme au début des années 1990 avec la mise en circulation du visa de séjour, nos compatriotes sont en très grande difficulté en Côte d’Ivoire depuis l’attaque terroriste contre la station balnéaire de Grand-Bassam, dont les auteurs présumés sont dans leur large majorité des Maliens.
Contrôles multiples, accusations de complicités et dénonciations calomnieuses… sont aujourd’hui leurs lots au pays de Félix Houphouët-Boigny. Ce sont plusieurs centaines qui ont été interpellés en un mois alors que d’autres sont persécutés.
Plus de 50 Maliens seraient présentement derrière les barreaux. Et le plus grave dans l’affaire, c’est que les services de sécurité ivoiriens ne reconnaissent même plus les documents administratifs maliens.
C’est pourquoi ils demandent au gouvernement d’accélérer la mise en circulation de la carte Cédéao.
DAK