Le Mali vit aujourd’hui une période très difficile de son existence à cause de son pacifisme. Puisqu’ayant toujours voulu résoudre certains problèmes majeurs par le dialogue. Notamment la situation à laquelle nous vivons actuellement qui est en partie liée à certains de ses propres enfants égarés. Qui, dos au mur, tentent de nous faire croire au père Noël, en annonçant une scission au sein d’Ansar Dine et la création d’un mouvement islamiste sur un territoire utopique de l’Azawad. La fin de la diversion est pour bientôt.
Depuis la semaine dernière, des voix s’élèvent pour annoncer au sein d’Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali d’avoir quitté le bateau de l’exaction pour la négociation. Pire, ajouteraient-ils de participer au combat contre leurs alliés Aqmi et Mujao. Pourtant, ils sont l’un des 3 groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali depuis des mois. Si, après que la guerre soit déclenchée, c’est cet Ansar Dine dirigé par Iyad qui veut nous faire croire d’être scindé en deux, qu’une partie de ses membres appelle à une « solution pacifique », le ridicule ne tue plus.
Certainement à ce peuple pacifiste du Mali qui n’a jamais voulu des exactions. Mais, il serait illusoire qu’une quelconque autorité malienne puisse répondre à des apatrides, des sanguinaires, des trafiquants de drogue qui sont en train de ternir l’image de l’islam. Non, non et non, il ne sera plus question de négocier avec une quelconque organisation qui dit se désolidariser. Sachant que sur le terrain, les 3 groupes Ansar Dine, Aqmi et Mujao, sont pilonnés depuis plus de 16 jours par l’aviation française, visant en particulier leurs bastions de Gao et Tombouctou. Et puis bientôt Kidal.
Le nouveau groupe qui se déclare s’appellerait le Mouvement islamique de l’Azawad (Mia). Ces extrémistes doivent se rendre compte que le Mali est indivisible et qu’il ne sera jamais question d’Azawad. Bien que ledit groupe affirme se démarquer totalement de tout groupe terroriste, condamnant et rejetant toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engageant à les combattre.
Ce mouvement qui aurait pour secrétaire général Alghabasse Ag Intalla serait issu d’une des tribus touareg de la région de Kidal, ancien négociateur pour Ansar Dine lors de la médiation burkinabé fin 2012.
Alors que ces apatrides sachent qu’il ne sera plus question de remettre en cause l’existence de notre pays. Ayant opté pour la manière forte, il n’en sera autrement que ça jusqu’à la victoire finale. Et après cette victoire, les vrais fils pourront se parler pour l’avenir.