François Hollande a présidé hier mercredi 20 avril aux Invalides (à Paris), un hommage national rendu aux trois soldats français tués au Mali. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, était également présent.
Alors qu’ils se trouvaient sur le terrain dans le cadre de l’opération Barkhane, leur véhicule blindé a explosé sur une mine. Les trois soldats étaient en tête d’un convoi logistique composé d’une soixantaine de véhicules, qui se dirigeaient vers Tessalit.
Les trois militaires appartenaient au 511e Régiment du train d’Auxonne, en Côte-d’Or. Tué sur le coup, le soldat Mickaël Poo-Sing, 19 ans, avait intégré l’armée de Terre en février 2015. Le maréchal-des-logis Damien Noblet, 31 ans, et le brigadier Michael Chauwin, 20 ans, gravement touchés, n’ont pas survécu à leurs blessures.
“La France porte le deuil de trois de ses soldats, de trois de ses enfants (…) Ils avaient tous trois l’élan de la jeunesse et la passion de servir pour défendre notre pays, ses valeurs, ses principes partout dans le monde”, a déclaré le chef de l’Etat devant les cercueils des trois soldats, recouverts du drapeau tricolore.
François Hollande a par ailleurs rappelé l’importance de la mission au Mali et de l’engagement des soldats tombés sur le terrain : “Ils savaient pourquoi ils se battaient. Contre le fanatisme, contre l’obscurantisme”.