72 h après les incidents meurtriers à Kidal, la tension reste vive et les interrogations plus pointues sur les causes du débordement.
Alors que les responsables de la CMA jurent que “les manifestants, qui dénonçaient de présumés complices des terroristes, n’avaient pas d’armes, ils n’ont pas pu tirer”, du côté des forces étrangères, on soutient la thèse d’une manœuvre des alliés d’Ançar Eddine d’Iyad Ag Ghaly.
L’on ajoute encore une fois que sur les premières images diffusées sur les réseaux sociaux, un homme était en train de tourner une vidéo tout en criant “Allah Akbar”. La Minusma assure aussi que certains étaient munis, au moins, de cocktails Molotov.
En attendant les résultats de l’enquête, diligentée mardi, on apprend que depuis plusieurs semaines des va-et-vient nocturnes sont observés à Kidal et que les forces françaises sont en possession de preuves irréfutables de complicités entre des habitants de la ville et des terroristes.
D’ailleurs, on avait annoncé une communication du ministère de la Défense sur le sujet, mais, jusque-là, rien ne profile à l’horizon.
DAK