La salle Fanta Damba du CICB a ouvert ses portes, le lundi 18 avril, à la tenue d’une revue sectorielle sur l’éducation, la formation professionnelle et la recherche scientifique.
La rencontre était présidée par le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthelemy Togo, en présence de son homologue de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, Mahamane Baby et de celui de la Recherche Scientifique, Assétou Founè Samaké dite Migan, de la représentante des partenaires techniques et financiers au Mali, Béatrice Meyer.
A l’entame de la rencontre, le Chef de file des PTF a énuméré quatre points essentiels que sont l’amélioration de la qualité de l’éducation par le biais d’une meilleure formation des enseignants, l’amélioration de la gouvernance par le canal d’une gestion rigoureuse des fonds dévolus à ce secteur de l’éducation, mais surtout l’accès à l’éducation du plus grand nombre d’enfants et l’adaptation de la formation à l’emploi évitant le chômage.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Education nationale a affirmé, d’abord, qu’il s’agit d’une revue qui concerne le secteur de l’éducation, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle, dont l’objectif principal est d’asseoir les bases de l’éducation et d’une mise en œuvre efficiente du nouveau programme décennal de développement de l’éducation.
« Il y a de cela un an, c’était exactement le 24 avril 2015 que nous nous retrouvions en ces mêmes lieux pour partager et analyser les défis auxquels notre secteur est confronté, analyser le niveau d’exécution technique et financière des plans opérationnels des deux années précédentes et identifier des orientations pertinentes susceptibles d’alimenter le nouveau programme décennal » a souligné le ministre Togo.
La question des enseignants, a-t-il poursuivi, est au cœur des préoccupations tout comme la gouvernance du secteur et l’indispensable cohérence à établir entre les filières de formation et le marché de l’emploi.
« La présente revue conjointe du secteur de l’éducation, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle marque un moment important car elle est un cadre d’échange, d’analyse et de formulation de propositions visant à mettre en place, sur une base consensuelle, les actions nécessaires au changement.
Elle intervient dans un contexte marqué par le début de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger signé à Bamako le 15 mai 2015 et le 20 juin 2015 et dont l’objectif ultime est de « créer les conditions d’une paix juste et durable au Mali, contribuant à la stabilité sous-régionale » a-t-il conclu.
Adama Bamba