CAN-2013 : les Burkinabé manifestent leur joie après le match nul face à la Zambie #aBamako

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CAN-2013 : les Burkinabé manifestent leur joie après le match nul face à la Zambie

Publié le mercredi 30 janvier 2013 | Xinhua

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Football/CAN 2013: Les Etalons du Burkina se qualifient en quart de finale en tenant en échec les Chippolopolos de la Zambie (0-0)
Mardi 29 janvier 2013, groupe C Nelspruit. Les Etalons du Burkina tiennent en échec les Chippolopolos de la Zambie pour le compte de la troisième journée des matchs de poules de la CAN 2013.

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OUAGADOUGOU -- Les Burkinabé sont desendus dans la rue de Ouagadougou pour manifester leur joie après le match nul 0-0 que les joueurs du pays, les Etalons, eurent obtanu mardi face à la Zambie à la CaAN-2013, ce qui a permis au Burkina Faso la qualification aux quarts de finale.

Des acrobaties à mobylette ou en voiture sur la voie publique, des coups de klaxons, de sifflets, les supporters criaient de joie pour cette qualification pour les quarts de finale de la CAN.

Des groupes de jeunes sur la voie publique, circulaient en traînant leur cale de mobylette sur le bitume donnant des étincelles pour se faire plaisir. D'autres à pied faisaient le tour des artères principales pour dire "enfin les Etalons nous ont fait honneur".

"Nous avons tenu en échec le champion en titre", "Merci les Etalons", "Vive les Etalons". C'est par ces mots que les supporters qui brandissaient le drapeau national, jubilaient sur la voie publique sous le regard des forces de l'ordre.

Pour calmer les ardeurs des supporters suite à cette qualification de l'équipe nationale, le gouvernement a déployé les forces de l'ordre sur les principales artères de la capitale burkinabé.

Les acrobaties sur la voie publique auraient été fatales à un jeune homme d'une vingtaine d'années qui sur sa mobylette s'est heurté au terre plain sur la route de l'aéroport de Ouagadougou.

Ce jeune homme qui a été transporté d'urgence au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo aurait trouvé la mort.

La joie s'exprimait aussi dans les bars, maquis et gargotes de la capitale burkinabé soutenue par des commentaires du genre "Nous avons pris notre revanche sur le champion en titre", "Cela apprendra à leur coach de surestimer son équipe en méprisant les Etalons".

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