Pour n’avoir pas payé ses dettes aux prestataires saoudiens au titre du Hadj-2015, le Mali risque d’être censuré à l’édition 2016. Le délai de rigueur, fixé au 24 mars, est arrivé à terme sans que le gouvernement éponge les 351 548 262 F CFA.
Une véritable menace plane sur la participation des Maliens au pèlerinage 2016. En cause, le refus du ministère des Affaires religieuses et du Culte de régulariser la situation des impayés dus aux prestataires saoudiens au titre du précédent pèlerinage.
Face à cette situation, les prestataires saoudiens, notamment les Agences unies avaient refusé de signer le contrat avec le gouvernement malien pour la participation au Hadj-2016.
Selon nos sources, il a fallu l’engagement solennellement du vice-consul, au nom du gouvernement de la République du Mali, à éponger toutes les dettes dues aux prestataires saoudiens d’ici le 24 mars 2016. Cet engagement était la seule issue qui restait pour signer le contrat avec les Agences unies, après le refus de la délégation de reconnaître les dettes en question malgré leur pertinence.
Mais ce délai de rigueur est passé sans que les autorités maliennes ne concrétisent leur volonté de s’acquitter de ce devoir, malgré qu’elles soient alertées plusieurs fois par le consulat général du Mali à Djeddah alors que le non-respect de l’engagement pris par le diplomate malien pour éponger les impayés pourra handicaper très sérieusement les préparatifs de la campagne 2016.
Pour rappel, le cumul des impayés s’élèvent à 2 224 989 riyals saoudiens, soit 351 548 262 F CFA. Ils se décomposent comme suit : 1 410 868 riyals saoudiens pour les Agences unies, 432 121 riyals saoudiens pour Mouassassa et 382 000 riyals saoudiens pour le sieur Bocari, qui avait assuré l’hébergement et la restauration des Maliens.
Tant et si bien que la participation malienne est jusqu’à ce jour sujette à caution.
A suivre !
D.K