Le ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, le colonel-major Salif Traoré et le directeur générale de la police nationale auront certainement du pain sur la planche s’il faut traiter avec 5 syndicats chargés de défendre les droits des travailleurs de ce corps. Même si tous ces syndicats aspirent à la même chose, force est de reconnaitre qu’ils se regardent en chiens de faïence. Ces cinq syndicats ont pour noms : Syndicat des inspecteurs de police, dirigé par Attaher El Medy, Syndicat de la police nationale branche Cstm avec pour secrétaire général Daouda Cissé, Syndicat de la police nationale branche Untm dirigé par Tiècouta Kanté et le Syndicat national de la police. Le dernier venu sur le front syndical au niveau de ce corps, c’est le Syndicat autonome de la police (Sap) qui a été porté sur les fonts baptismaux, le 26 mars dernier. Dirigé par un certain Sidi Tamboura de la Compagnie de circulation routière (Ccr), cette branche syndicale, à en croire nos sources, a vu le jour suite à l’échec de la médiation menée par la hiérarchie afin de fédérer tous les mouvements syndicaux. Il semblerait que le Sap est composé d’anciens membres des quatre autres syndicats. Il faut rappeler que la plupart de ces syndicats ont pour doléances, la revalorisation des heures supplémentaires, l’amélioration des conditions de vie et de travail des policiers et le respect du droit syndical.
En tout cas avec cinq syndicats, le ministre de la Sécurité intérieure et le directeur général de la police nationale feront face à une multitude d’interlocuteurs en cas de conflits sociaux. Toute chose qui pourrait compliquer les pourparlers lors d’éventuelles négociations. Curieuse situation d’embouteillage chez ceux qui, dans leurs activités, font tout pour qu’il n’y ait pas d’embouteillage dans la circulation.
K.THERA