Les rideaux sont tombés le mardi dernier au Grand Hôtel de Bamako, sur l’atelier national de formation sur les inventaires du mercure dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Réduction de l’Usage du Mercure dans l’Orpaillage au Mali. La cérémonie d’ouverture qui a lieu le lundi 18 avril 2016 a regroupé, autour du Directeur national de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances, Mahamadou Kaya, représentant le ministre en charge de l’Environnement, le coordinateur national du projet Dr. Oumar dit Diaouré Cissé, la représentante de l’ONUDI, Mme Traoré Haby Sow ainsi plusieurs acteurs.
C’est un atelier qui fait suite à d’autres activités de la mise en œuvre du Projet de Réduction de l’Usage du Mercure dans l’Orpaillage financé par le fonds de démarrage rapide de l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM/QSPF) en partenariat avec l’ONUDI. L’atelier devra permettre de maitriser l’outil d’inventaire du mercure dans les places aurifères et d’avoir un inventaire national de ce métal qui est d’usage très courant dans l’orpaillage au Mali.
A l’ouverture des travaux, le directeur national de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances a réitéré les remerciements du Ministère en charge de l’Environnement au Fonds de Démarrage Rapide de l’Approche Stratégique de la Gestion Internationale des Produits Chimiques (SAICM/QSPF) et à l’ONUDI pour l’assistance technique appropriée dans la mise en œuvre du projet.
Il a rappelé que toutes les activités liées au transfert de technologies alternatives au mercure et aux formations contractées avec cette organisation ont été différées ou ré-contractualisées. Et que toutes les activités des experts nationaux et le groupe de travail constitué se sont passées en parfaite intelligence avec le siège de l’ONUDI à Vienne et bien souvent par vidéoconférence aux pires moments de la crise politico-sécuritaire.
Rappelons que, lancé en avril 2012 pour une durée de 24 mois, le projet aura connu diverses difficultés dans la mise en œuvre de ses activités en raison de la crise politico-sécuritaire survenue dans le pays et ayant conduit à la non autorisation des voyages des experts. Malgré ces difficultés, les experts nationaux et le groupe de travail ont pu mener plusieurs activités.
Il s’agit, entre autres, de l’élaboration du plan national d’actions de réduction de l’usage du mercure dans l’orpaillage en première version, et une seconde version, intégrant les dispositions de l’article 7 relatif à l’usage du mercure dans les mines artisanales et à petite échelle d’or de la convention de Minata, l’élaboration du rapport sur les métaux lourds en usage dans l’orpaillage au Mali, le recensement des places actifs d’or et la sensibilisation des orpailleurs sur les effets néfastes du mercure et d’autres substances chimiques comme le cyanure et des rencontres d’échanges sur le sujet à l’échelle institutionnelle nationale.
DK
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