Le bureau syndical des travailleurs du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine (Syltae), a tenu son assemblée générale ordinaire le vendredi 22 avril 2016 dans les locaux dudit département.
La vie syndicale des travailleurs du ministère des Affaires étrangères, est actuellement bien houleuse. En effet, pour répondre à une pétition lancée à son encontre pour non-tenue, depuis une année, de l’assemblée générale et pour absence de dix de ses membres, l’actuel bureau syndical a réuni les militants du Syltae pour une assemblée générale d’information où il a été question de proposition d’une liste afin de combler le vide laissé par les 10 membres absents pour raison professionnelle. Lors de son intervention, le Secrétaire général par intérim, Mohamed Kané, a fait le point sur le bilan du protocole d’accord convenu entre le bureau syndical et le gouvernement, datant du 3 octobre 2014. Un protocole d’accord dont les points sont relatifs au statut autonome; le mouvement diplomatique de 2014; la gestion des dotations en carburant; le paiement des arriérés des préfinancements; la gestion des bourses et formations et l’élargissement des zones d’affectation des chauffeurs et des secrétaires. Des doléances qui, aux dires du secrétaire général par intérim, sont satisfaisantes à 80%. S’agissant du véritable point de discorde entre l’actuel bureau et ses militants, M. Kané a indiqué la mise en place d’une commission ad-hoc qui comprend une dizaine de personnes et il est prévu que ladite commission se prononce, ce lundi 25 avril 2016, sur le renforcement du bureau existant ou sur la mise en place d’un nouveau bureau consensuel. Une proposition qui n’a pas été acceptée par tous les militants du Syltae. Car pour certains militants, le bureau intérimaire composé de 8 membres, au lieu des 18 prévus par les textes, ne peut et ne doit aucunement porter haut les préoccupations des travailleurs. Aussi, les voix de la protestation préconisent-elles le réaménagement du bureau conformément aux textes. En attendant une compréhension entre les syndicalistes, une commission ad-hoc a été mise en place.
Khadydiatou SANOGO