Géraldine Andréa Coulibaly, 18 ans, est élue Miss Bamako 2016 dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 avril au Cinéma Babemba. Cette nuit, la deuxième édition de Miss Bamako, a tenu ses promesses en termes de créativité et de promotion de la culture malienne à travers une tout autre conception de la beauté féminine.
La silhouette frêle de Géraldine Andrea Coulibaly, une élève de 18 ans, ne passait pas inaperçue au milieu des 20 postulantes au titre de Miss Bamako 2016. La jeune fille élancée, sourire large, n’a pas été choisie que pour sa beauté. Il y a aussi ses aspirations à incarner la femme intelligente et engagée que veulent promouvoir les organisateurs que sont Bintily Com et l’agence d’évènementiels Bossy Events.
Les postulantes ont défilé dans une ambiance créative, en tenues traditionnelles ou modernes, interprétant la diversité ethnique du Mali, parfois l’engagement des femmes dans les corps de métier qui sont le plus souvent réservés aux hommes. Le tout sous les vivats d’un public conquis par chaque passage des miss qui ont fait une compétition saine.
Pour Géraldine Andréa Coulibaly, c’est un rêve d’enfant qui vient de se réaliser enfin, a-t-elle déclaré à la presse au lendemain du concours. A présent, il s’agit pour elle de mettre à profit l’opportunité d’être miss pour réaliser un projet caritatif : mettre en place un centre de formation et d’apprentissage pour les enfants de la rue. Ainsi, ces derniers pourraient apprendre des métiers comme la menuiserie, la maçonnerie et bien d’autres métiers.
Ce même élan solidaire anime les autres miss, la première dauphine Kadiatou Keïta et la deuxième dauphine Fatoumata Sissacko, qui ont chacune un projet d’intérêt public. Elles peuvent compter sur les sponsors qui ont accompagné les organisateurs, particulièrement PMU Mali et Samsung.
Grâce à ces sponsors, la Miss a empoché 1 million de frans CFA, la première dauphine 500 000 CFA et la deuxième dauphine 250 000 CFA plus 100 000CFA comme prix à la culture générale. De nombreux autres cadeaux ont été offerts aux miss, y compris celles qui ont eu moins de chance que les trois premières.
La première édition de Miss Bamako a été organisée en 2014, mais il a fallu attendre 2016 pour que la seconde édition puisse voir le jour. C’est une question de résistance, selon Birama Konaré, le patron de Bintily Com. « Bamako est une ville résiliente, une ville débout après des évènements difficiles; des entreprises qui résistent comme le Radisson », a-t-il affirmé.
Soumaila T. Diarra
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Source: Lerepublicainmali