Après Gao et Tombouctou lundi, l’armée française poursuit la reconquête du nord du Mali. Les troupes françaises ont atterri dans la troisième capitale régionale du territoire, Kidal. Cette nouvelle étape ne ressemble cependant pas aux précédentes : l’armée française, cette fois, est arrivée seule dans ce qui était jusqu'à aujourd'hui un bastion islamiste pendant plusieurs mois. Sur le front politique, la feuille de route présentée à Bamako le 25 janvier a été votée par les 139 députés présents.
Les hélicoptères et les avions qui se sont posés dès mardi 29 janvier au soir à Kidal transportaient des militaires français, aucun Malien.
Cette particularité explique la suivante : Kidal n’a pas été à proprement parler « reconquise » puisqu’il n’y a pas eu de combats, et il n’était apparemment pas prévu qu’il y en ait. Et pour cause : le MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, affirmait depuis lundi qu’il contrôlait la ville et qu’il en avait chassé les islamistes.... suite de l'article sur RFI