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Salon des jeunes entrepreneurs de l’Uemoa : L’esprit d’entreprise à cultiver
Publié le lundi 25 avril 2016  |  L’Essor
Conseil
© Autre presse par DR
Conseil d’administration de l’INIFORP
Mahamane BABY, a présidé, le mardi 05 avril 2016, les travaux de la 3ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Institut National d’Ingénierie de Formation Professionnelle (INIFORP)




Le rendez-vous de Bamako a pour vocation de permettre aux jeunes entrepreneurs et opérateurs économiques de l’espace communautaire de se découvrir et de se faire connaître d’autres horizons
Le Centre international de conférences de Bamako (CICB) abrite une foire d’exposition des produits manufacturiers et industriels pour les achats et des échanges dits « B to B ». Cet espace commercial entre dans le cadre de la 3ème édition du Salon des jeunes entrepreneurs de la zone Uemoa (SAJE/Uemoa) qui regroupe chaque année à Bamako des jeunes entrepreneurs de l’Uemoa.
Le salon a été inauguré samedi par le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby. Le thème retenu pour cette édition est : « le financement des PME dans le cadre des marchés publics ». La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée dans la salle Wa Kamissoko a mobilisé plusieurs personnalités. Le président du Réseau des jeunes entrepreneurs du Burkina Faso, Soro Idriss était présent.
En trois éditions, le SAJE a gagné en maturité. De plus en plus, il s’impose dans le calendrier dans des grands rendez-vous commerciaux de notre espace économique, a estimé son initiateur Drissa Coulibaly, président du Réseau des jeunes entrepreneurs.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Mahamane Baby a souligné que l’Etat favorise la création d’écoles et d’universités pour former des techniciens, des ingénieurs et des cadres. Mais la question de l’employabilité des jeunes diplômés est un défi majeur à relever. Car, la demande est largement supérieure à l’offre. D’où la nécessité de recourir à d’autres mécanismes et initiatives, afin de permettre aux jeunes de faire valoir leurs qualifications dans différents domaines d’activités de la vie socioéconomique.
En dépit de la volonté de l’Etat à faire face au challenge, a reconnu le ministre, force est de reconnaître que seul, il ne pourra pas aller loin. Il faut donc développer des initiatives complémentaires. L’initiative du SAJE/Uemoa participe de cette démarche.
Les cinq jours du salon seront meublés par une exposition-vente des produits, des conférences thématiques à l’intention des jeunes entrepreneurs, des rencontres « B to B » et des échanges entre jeunes entrepreneurs du Mali et du Burkina Faso.
L’innovation cette année est l’organisation du salon trois temps. Le premier est consacré à la problématique du financement des PME. Le second intitulé « Journée des femmes entrepreneuses » est exclusivement consacré à la jeunesse féminine. L’ouverture de cette journée est prévue pour ce lundi matin au même endroit. Elle sera présidée par le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba.
La troisième séquence du salon sera « les universités de l’entreprenariat ». Elle est placée sous le patronage du ministre de l’Enseignement supérieur. La clôture du salon est attendue pour mercredi.
Pour le ministre Baby, il n’y a pas meilleur instrument d’intégration que ce qui est inspiré par les jeunes et pour les jeunes eux-mêmes. Ce salon ambitionne donc de permettre aux jeunes entrepreneurs et opérateurs économiques de l’espace communautaire de se découvrir et de se faire connaître d’autres horizons, afin de booster la croissance par la création de nouvelles valeurs ajoutées et de pôles de croissance qui puissent favoriser une réelle et durable émergence.
Pour cela, a-t-il poursuivi, le gouvernement, travaille à mettre en place des mesures permettant l’implantation d’une culture favorable à l’entreprenariat des jeunes à travers des politiques de financement adéquates y compris avec le concours des partenaires techniques et financiers (PTF).
« Point n’est besoin de rappeler les chiffres du chômage pour soutenir que la création d’entreprises, notamment par les jeunes eux-mêmes, est l’une des meilleures pistes à explorer afin de les mettre sur le chemin des créneaux porteurs ; porteurs de croissance et générateurs de revenus, avec des effets multiplicateurs. Car les jeunes entrepreneurs vont pouvoir employer d’autres jeunes», a commenté le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.
A. O. DIALLO
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Source: Essor
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