Accompagné d’une forte équipe de son département, le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé, a effectué une visite du 22 au 24 avril 2016, à Ségou. Elle avait pour objectif : de prendre contact avec les structures régionales relevant de son département (direction nationale des services vétérinaires de Ségou, direction régionale de la pêche, direction des productions et industries animales), échanger avec les acteurs socioprofessionnels des sous secteurs de l’élevage et de la pêche, les jeunes promoteurs des cages flottantes à Markala et Kolongo, voir de visu leurs conditions de travail, faire les constats et tirer les leçons qui s’imposent et expliquer la vision du département.
Le ministre était accompagné de ses proches collaborateurs et des autorités administratives et politiques de Ségou dont le député de la commission du développement rural à l’Assemblée nationale, Sory Ibréhima Coulibaly.
Avec les acteurs socioprofessionnels, la cherté de l’aliment bétail a dominé les débats. Ce qui a amené les acteurs a demander de subventionner l’aliment bétail à l’instar de l’engrais. « Si ce n’est pas le manque de matière, c’est l’instabilité des prix. J’ai demandé qu’on continue les discussions pour qu’ensemble une solution idoine soit trouvée au problème », promet le ministre Nango Dembélé.
Si les jeunes ont bien accueilli et s’investissent conséquemment pour le projet de cages flottantes, il est nécessaire de l’améliorer à cause des difficultés rencontrées comme la subvention de l’aliment poisson et d’alevin et les contrats.
Le Dr Nango Dembélé a promis de tout mettre en œuvre pour que ce projet puisse aller de l’avant. «Le secteur de l’élevage et de la pêche constitue une opportunité en matière de création d’emploi en milieu rural. Les deux secteurs peuvent contribuer fortement à lutter contre l’insécurité alimentaire. L’élevage et la pêche demeurent des piliers important pour soutenir la croissance économique au Mali», a expliqué le ministre Nango Dembélé.
La mission a pris fin avec la visite du marché à bétail de Banankoro (construit sur deux hectares avec un coût de 102.179.600 FCFA) et la ferme laitière de Sékou Oumar Niangado à Pelengana. «J’attends des différents acteurs leur engagement qui n’est possible que s’ils sont bien organisés. C’est dans une bonne organisation qu’on peut appuyer les acteurs sur le terrain, faire passer nos ambitions et notre vision pour le développement de ces sous secteurs», a conclu le Ministre Nango Dembélé.
Hadama B. Fofana