Depuis l’arrivée de Mamadou Hachim Koumaré au sein de ce ministère, le népotisme, le saupoudrage, le copinage et les détournements de lois sont devenus monnaie courante. Le ministre semble se plaire dans cet imbroglio avec comme corollaire la corruption et comme cheffe d’orchestre son épouse, le tout peint par un sentimentalisme bon teint au détriment des règlements en vigueur. Des soupçons de connexions amoureuses extraprofessionnelles règnent bien au sein du cabinet que dirige Koumaré. A telle enseigne qu’un des maris d’une femme bien huppée et royalement installée dans l’hôtel de l’Equipement menace, aujourd’hui, de divorcer sa femme. IBK doit ouvrir les yeux. Car le Toit Mali menace de s’écrouler.
Chacun sait que Mamadou Hachim a l’habitude d’outre passer les décisions de l’Autorité de régulation des marchés publics et de délégation de service public (ARMDS) pour tenter d’imposer sa vision même souvent dans l’illégalité. Un ministre doit-il privilégier les relations familiales ou extraprofessionnelles pour diriger son département ? Un Malien vivant à l’Extérieur (nous y reviendrons plus en détail) n’est-il pas devenu un mari cocu dépassé par certaines pratiques libidinales ?
Des marchés truqués
En tout cas, IBK sait, que par décision N° 15 – 047 AMRDS – CRD du 2 décembre 2015, le comité de règlement des différends a écarté l’entreprise ECF LUX BALIMAYA BTP SARL qui n’avait pas fourni l’agrément mais qui avait quand même été retenu par le ministre dans l’attribution d’un marché public à cette dernière. Où est IBK ? Où est son Premier ministre ? Hachim est-il au -dessus de la loi si tant est qu’il opère dans l’illégalité ?
Revenons au cas du salon VIP de l’Aéroport de Bamako – Senou lequel avait été évalué à moins de 3 milliards de FCFA par le Millenium Challenge Accunt (MCA). Le même marché a été reconduit à 8 milliards avant d’atteindre la somme faramineuse de 17 milliards FCFA sous la coupe réglée du ministre dont les ambitions sont démesurées en matière financière. Le ministère de l’Equipement peut-il supporter cette hémorragie financière de la part d’un homme et de son clan ? Et que dire de la nomination du directeur de l’AGEROUTE parachuté contre vents et marrées au détriment de l’orthodoxie qui régit la matière ?
De constat, un EPA est un établissement public à caractère administratif, donc, une personne morale de droit public disposant d’une certaine autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d’intérêt général, autre qu’industrielle que commerciale, précisément définie, sous le contrôle de l’Etat. Les fonctionnaires des EPA sont essentiellement des agents publics. Pour AGEROUTE, un budgétivore est installé, allez savoir…
Par rapport à la route Bamako – Koulikoro qui fait 2 fois deux voies, le montant a plus que triplé et les coûts estimatifs dépassent largement les 40 milliards de FCFA.
Selon nos informations, les dépouillements se font maintenant dans les régions pour favoriser les fraudes et c’est toujours l’envoyé du ministre qui arbitre les débats. La même source indique c’est Madame Koumaré qui fait les classements entérinés naturellement par son mari ministre.
C’est Madame Koumaré qui passerait les marchés au sein du département que dirige son époux. En terme clair, il faut comprendre que c’est les époux Koumaré qui signent les marchés à la place de l’AGEROUTE pourtant établissement public à caractère administratif.
Issiaka Sidibé