Depuis bientôt deux mois, M.D, ébéniste de son état à Sogoninko, est constamment victime de vol de ses objets : fauteuils, chaises, tabourets et autres, exposés devant son atelier.
Par quel miracle, le mystérieux bandit arrivait-il à accomplir son forfait en plein jour ?
M.D ne le savait pas et toutes ses recherches avaient été vaines… Jusqu’à ce 16 avril 2016.
Ce jour-là, l’ébéniste se retrouva nez à nez avec un jeune menuisier ambulant vendant des chaises au marché Dabanani. M.D reconnut du coup 4 de ses chaises confectionnées en Mars dernier et qui avaient disparu.
Coincé, le jeune garçon, innocent apparemment, n’hésita pas à conduire l’ébéniste chez son maître à Sogoninko.
Stupéfaction ! Le vrai voleur n’était autre que le beau-père de M.D. Confus, celui-ci avoua.
Malgré l’insistance de Madame Diarra à tenter de régler le problème à l’amiable, l’ébéniste décida de laver le linge à la police.
Eh oui, tous les voleurs doivent payer leurs forfaits, fussent-ils… des beaux…
Histoire
… d’un mari convalescent
… M.D., menuisier de son état est domicilié à Daoudabougou.
Marié et père de deux enfants, le menuisier est âgé de 39 ans.
Il est depuis bientôt un an au lit, terrassé par la “jaunisse”.
Grâce à d’intenses soins, M.D. dont le cas semblait désespéré, s’est tiré de sa longue maladie en mars dernier.
A l’occasion, un mouton avait été abattu et la pauvre épouse qui avait beaucoup maigri à cause du chagrin que lui causait l’état de son époux, est redevenue souriante et intincellante de bonheur.
Un bonheur qui ne durera pas.
Le 2 Avril dernier, M.D. qui venait de reprendre son travail, a décidé de chasser madame du domicile conjugal. Et la pauvre dame a été obligée de plier bagages. Pourquoi ?
M.D. ne s’est pas gêné pour donner les raisons aux voisins. Notre menuisier s’étonne en effet, que son épouse soit en état de grossesse de près de 6 mois car soutient-il, sa maladie a duré près d’une année. “Ce n’est donc pas mon enfant”.
De l’avis cependant des voisins, la pauvre épouse est connue dans le quartier pour sa bonne conduite.
Elle soutient d’ailleurs que même malade, son époux n’était souvent pas resté “tranquille”. Et, elle est allée jusqu’à jurer à la mosquée, qu’elle n’avait jamais trompé son mari.
Peine perdue, M.D. semble résolu à se séparer de sa femme, convaincu de son infidélité.
Un cas intéressant pour le tribunal qui est déjà contacté.