PDI-BS : Les retombées attendues d’un programme multidimensionnel

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Publié le mercredi 27 avril 2016 | L’Essor

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Aménagements des terres, production hydro-électrique, accompagnement des producteurs, appui aux activités des femmes et des jeunes, construction d’infrastructures, le Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué va agir sur plusieurs leviers pour contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté

Après la visite de terrain dans la zone d’intervention du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (réf L’Essor d’hier), le ministre de l’Agriculture Kassoum Denon a présidé vendredi dernier à San, la 5è session du comité de pilotage de ce projet. Le coordinateur national du PDI-BS, Soumaïla Samaké, les directeurs nationaux des services techniques, les représentants de la société civile et des autorités administratives ont participé à la session.

Il convient de rappeler que l’objectif sectoriel du PDI-BS est de contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention qui couvre Djenné, Bla, San et Sélingué. La mise en œuvre du Programme contribuera aussi de façon durable à l’augmentation de la production rizicole, agro-sylvo-pastorale et piscicole. Le PDIS-BS réserve une place de choix aux femmes et aux jeunes. Il apporte un accompagnement aux producteurs et à la préservation de l’environnement contre les effets du changement climatique.

Dans sa première phase, le Programme va réaliser le barrage-seuil de Djenné et ses ouvrages connexes, et aménager à Djenné, en submersion contrôlée 5670 hectares (casier nord-est), 8884 hectares à Kandara et 984 autres hectares dans le périmètre de Sarantomo. Il est également chargé de réaliser l’étude et la construction du seuil de Kourouba sur le fleuve Sankarani, en aval du barrage de Sélingué pour la riziculture et la production hydro-électrique. Et ce n’est pas tout. Il lui revient de consolider les infrastructures du périmètre irrigué de Maninkoura (915 hectares en maîtrise totale de l’eau) et d’étendre les aménagements sur 5000 nouveaux hectares et consolider la phase I du Projet moyen Bani dans les cercles de Bla, San sur 10.540 hectares.

D’autres objectifs sont le développement du maraîchage sur 554 hectares, de la pisciculture sur 270 hectares, de la culture du bourgou sur 6280 hectares, l’appui à la production et à la santé animale et à la réinstallation des populations affectées par la construction du seuil de Djenné, le soutien au développement du microcrédit, aux activités génératrices de revenus pour les femmes et les groupements d’intérêt économique des jeunes, le renforcement des capacités des organisations paysannes et la réalisation d’infrastructures. ... suite de l'article sur L’Essor