La huitième réunion du Comité de suivi de l'accord d'Alger s'est terminée ce mardi 26 avril. Les mouvements armés, le gouvernement malien et les partenaires étrangers étaient représentés. Un constat : si la signature de l'accord de paix par les protagonistes a permis d'obtenir un cessez-le-feu désormais respecté dans le nord du Mali, l'application de plusieurs autres points du même accord reste laborieuse.
Les étapes décisives ne sont toujours pas franchies, comme par exemple, l’organisation des patrouilles mixtes composées de rebelles et de troupes gouvernementales. Il y a également le début du cantonnement, mais aussi l’installation dans les régions du Nord d’autorités de transition composées de délégués de l’Etat et ceux des groupes armés.
Le représentant de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) explique pourquoi cette étape est importante : « La mise en place des autorités intermédiaires sera le début de ce retour de l’administration malienne dans le nord du pays. Et ça renforcera cette confiance qui existe, mais qui se fragilise de temps en temps », souligne le Tchadien Mahamat Saleh Annadif.
L’aide humanitaire d’urgence fait partie également des priorités pour la consolidation de la paix dans le Nord. Dans ce cadre, le ministère malien de la Solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord a annoncé que l’Etat a déjà dépensé 4 milliards de francs CFA (environ 7 millions d’euros).
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