Les FAMa ont du mal à comprendre comment des armes ont pu se volatiliser de leur poudrière. En attendant d’élucider cette affaire rocambolesque, le chef d’état-major a suspendu deux officiers supérieurs. Les enquêtes sont donc en cours afin de mettre le grappin sur les auteurs de cette forfaiture qui risque de faire grand bruit au Mali,
Les FAMa s’activent pour retrouver leurs armes disparues
Les Forces Armées Maliennes (FAMa) sont en ce moment à pied d’oeuvre pour faire toute la lumière sur cette affaire d’armes à feu qui ont disparu de leur poudrière. En effet, le chef d’état-major général des Forces armées, le général Maman Touré, a annoncé, ce mercredi, la disparition de près d’une trentaine de pistolets mitrailleurs de leur magasin d’armes. Face à ce constat on ne peut plus inquiétant, le patron de l’armée malienne a tenu à prendre certaines mesures préventives. Ainsi a-t-il suspendu de leurs fonctions le colonel Zoumana Diawara et le commandant Moussa Diallo, respectivement chef d’état-major de la garde nationale et chef de division logistique du même corps.
Cette étrange disparition vient non seulement mettre en évidence le sempiternel problème de la sécurité au Mali, mais aussi et surtout le professionnalisme de l’armée malienne. Comment en pleine guerre contre les groupes armés terroristes qui foisonnent au Nord-Mali, des armes peuvent-elles disparaitre sans éveiller un brin de soupçon ? Y a-t-il une complicité interne qui a permis de commettre ce forfait sans coup férir ? L’enquête diligentée par le CEMGA pourrait permettre de savoir ce qui s’est réellement passé. Mais en attendant, la population malienne continue de dormir la peur dans le ventre.
Le président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), le chef suprême des armées, qui vient fraichement de rentrer de son voyage sanitaire est donc interpellé afin de remettre de l’ordre à la maison.