Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 avril 2016, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a :
– adopté des projets de textes ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu une communication.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES :
Au titre du ministère des affaires étrangères, de la coopération international et de intégration africaine :
Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, adopté le 12 décembre
2015 par la vingt-et-unième session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre sur les Changements Climatiques (COP 21) et la onzième session de la Conférence des Parties agissant en tant que réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP), tenues à Paris, du 30 novembre au 12 décembre 2015.
L’Accord de Paris sur les changements climatiques vise à renforcer la capacité des Etats membres en matière de riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté.
Il se fixe comme objectif de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°Celsus par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, ce qui réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques.
Il institue des mesures tendant à renforcer les capacités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et en promouvant la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre, d’une manière qui ne menace pas la production alimentaire.
Il définit, dans le cadre de la mise en œuvre des actions visant à faire face aux impacts du changement climatique,les obligations des Etats membres en matière, notamment, de soumission des contributions, de mesures d’atténuation et d’adaptation, de pertes et dommages liés aux effets néfastes, de transfert de technologies et de renforcement des capacités.
Le Mali a participé activement au processus de négociations de l’Accord à travers notamment notre compatriote, Hussein Alfa Nafo, Président du Groupe des Négociateurs Africains sur le climat.
La ratification de l’Accord de Paris sur les changements climatiques permettra à notre pays, qui subit au quotidien les effets néfastes des changements climatiques, de bénéficier des transferts financiers et technologiques pour accéder à la transition énergétique et à l’adaptation aux impacts existant et à venir.
AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES :
AU TITRE DU MINISTERE DE L ’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté :
1. Un projet de décret portant approbation d e l’Avenant n °1 au marché n°0323/DGMP-DSP-2012 relatif aux travaux d’aménagement du casier rizicole de Djenné (5670 ha) au compte du Programme d e Développement d e l ’Irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS) :
Dans le cadre du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué ( PDI-BS) pour le compte du projet de de Développement de l’Agriculture à Djenné ( PDA ), le Gouvernement de la République du Mali a conclu le marché n°0323/DGMP-DSP-
2012 relatif aux travaux d’aménagement du casier rizicole de Djenné (5670 ha) au compte du Programme de Développement de l’Irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS avec l’Entreprise Générale Mamadou KONATE (EGK) pour un montant de3 milliards 450 millions 450 mille 370 francs CFA hors taxes et hors droits de douanes et un délai d’exécution de 24 mois.
L’exécution du marché initial a révélé la nécessité de travaux dont la réalisation est indispensable pour la fonctionnalité et la pérennisation des acquis du projet.
Le présent avenant n° 1 vise la prise en charge des travaux supplémentaires pour un coût de 968 millions 667 mille 277 francs CFA hors taxes et droits de douanes soit 28,07% environ du montant du marché initial et d’un délai d’exécution de 6 mois.
2. Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction du siège de l’Agence Nationale de Télésanté et Informatique Médicale (ANTIM) R+5 :
Le marché relatif aux travaux de construction du siège de l’Agence Nationale de Télésanté et Informatique Médicale (ANTIM) R+5 est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise ZHONG MA CONSTRUCTION pour un montant de 2 milliards 858 millions 426 mille 371 francs CFA et un délai d’exécution de 730 jours.
La conclusion de ce marché vise à doter l’Agence Nationale de Télésanté et Informatique
Médicale d’un cadre de travail approprié pour la mise en œuvre de ses missions.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L ’ADMINISTRATION TERRITORIALE :
– Conseillers techniques :
Monsieur Aboubacar Seddick DJIRE, Administrateur civil
Monsieur Ibrahima Papa SANGHO, Ingénieur des Constructions civiles
-Préfet de Cercle, Premiers Adjoints au Préfet de Cercle, Deuxièmes Adjoints au Préfet de Cercle et Sous-préfets d’Arrondissement.
La liste fera l’objet d’une publication dans L’ESSOR et sur le site du Secrétariat Général du
Gouvernement.
AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA
COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DE L ’INTÉGRATION AFRICAINE :
– Inspecteurs à l’Inspection des Services Diplomatiques et Consulaires :
Monsieur Kalilou DOUMBIA, Conseiller des Affaires Etrangères
Monsieur Nouhoum Mahamane HAIDARA, Conseiller des Affaires Etrangères
– Directeur des Affaires Juridiques :
Monsieur Aguibou DIALLO, Conseiller des Affaires Etrangères
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
– Haut Fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Education Nationale :
Commissaire Colonel-major Mamoutou TRAORE
– Haut Fonctionnaire de Défense au Ministère des Mines :
Colonel Abdoulaye KEITA
– Directeur du Commissariat des Armées :
Commissaire Colonel Abdoul Wahab TOURE
– Directeur Général du Musée des Armées :
Colonel-major Modibo MARIKO
– Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre :
Colonel-major Abdrahamane BABY
– Inspecteurs des Armées et Services : Colonel-major Mamadou KONE Colonel Sidiki SAMAKE
Colonel Modibo I. COULIBALY Colonel Niarga NOMOKO
– Directeur Adjoint du Sport Militaire : Lieutenant-colonel Charles Moussa DIAKITE
AU TITRE DU MINISTÈRE DES DOMAINES DE L ’ÉTAT ET DES AFFAIRES
FONCIÈRES :
– Inspecteur en Chef adjoint à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières :
Monsieur Bakary COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles
– Inspecteur à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières :
Monsieur Oumar TOUNKARA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE :
– Conseiller technique :
Monsieur Boureima TRAORE, Maître de Recherche
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L ’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR :
– Directeurs de Recherche :
Monsieur Minamba BAGAYOKO, Maître de Recherche Monsieur Mamadou D. COULIBALY, Maître de Recherche Monsieur Sidi Békaye COULIBALY, Maître de Recherche Monsieur Amadou Malé KOUYATE, Maître de Recherche Monsieur Moussa SACKO, Maître de Recherche
Monsieur Odiaba SAMAKE, Maître de Recherche
Monsieur Soungalo SARRA, Maître de Recherche
AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE ET DE LA
COMMUNICATION :
– Président Directeur Général de la Poste :
Monsieur Oualy Sékou TRAORE, Juriste
– Directeur Général de l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) :
Monsieur Abdoulaye TRAORE, Journaliste-Réalisateur
– Directeur Général de l’Agence des Technologies de l’Information et de la
Communication (AGETIC) :
Monsieur Hamed Salif CAMARA, Ingénieur en Informatique
AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE :
– Directeur Général de l’Institut des Sciences Humaines :
Monsieur Moussa SOW, Directeur de Recherche
AU TITRE DU MINISTÈRE DES SPORTS :
– Conseillers techniques :
Monsieur Allaye SAMASSEKOU, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports
Monsieur Ibrahima FOMBA, Magistrat
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES :
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREEDD 2016-2018) issu de la relecture du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017).
Le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREEDD
2016-2018) est élaboré dans la perspective de doter notre pays d’un document unique qui sert, pour toutes les parties prenantes de cadre intégrateur des politiques sectorielles et des stratégies régionales et locales.
Il s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la vision de l’Etude Nationale Prospective
« Mali 2025 » et se fonde aussi sur les objectifs de développement durable, la revue à mi- parcours (2012-2024) de la mise en œuvre du CSCRP 2012-2017 et en particulier sur les principales conclusions et recommandations qui en sont issues.
Il s’inscrit également dans le cadre de la vision panafricaine du développement à long terme du continent, adoptée en janvier 2015 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine dans le Document Cadre de l’Agenda 2063.
Il constitue, au plan architectural, une représentation appropriée et cohérente des enjeux et défis de développement du Mali et se décline en :
– deux axes préalables se rapportant à la paix et sécurité et, à la stabilité « macro- économique » ;
– trois axes stratégiques dont la croissance économique inclusive et durable, le développement social et l’accès aux services sociaux de base et enfin le développement institutionnel et la gouvernance.
Il détermine les domaines prioritaires pour la mise en œuvre des axes préalables et
stratégiques.
Il a pour objectif global de promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé, en se fondant sur les potentialités et les capacités de résilience en vue d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030.
Le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable 2016-2018 dégage une incidence financière de 3 440 milliards de francs CFA de crédits budgétaires pour la mise en œuvre de ses activités.
Bamako, le 27 avril 2016.
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mad ame DIA KIT E Fa t ou mata N ’DIAYE
Commandeur de l’Ordre National