Lamine Tiécoura Coulibaly s’en est allé définitivement samedi dernier, à l’hôpital du Mali où il était admis le vendredi soir, des suites d’une courte maladie. Il a tiré sa révérence dans la plus grande simplicité et dans la totale discrétion. L’homme ayant marqué le monde de la communication depuis un peu plus de 20 ans, a rendu l’âme à l’âge de 57 ans. Il est natif de Ségou, fils d’un pédagogue et d’une ménagère. Il dort désormais au cimetière d’Hamadallaye, où il a été accompagné par ses amis, collaborateurs et parents…
L’homme était humble, respectueux, reconnaissant, compétent, gentil… doté d’une légendaire courtoisie et d’un grand respect envers tout le monde. Homme de savoir, Lamine était cultivé. Véritable Professeur, il était aussi un perfectionniste toujours disponible pour aider les autres. Homme de savoir, il était aussi un homme de devoir, exécutant à merveille les tâches qui lui étaient confiées.
Sa voix imposante retenait l’attention, mais il passait inaperçu, fuyant la reconnaissance médiatique. Ses Camarades de promotion du CESTI de Dakar retiennent de lui une icône de la communication ; ceux de l’ENSUP de Bamako, un homme sincère, généreux, talentueux et surtout un véritable pédagogue.
Comme le disait l’autre : «Les morts ne sont pas morts, ils sont parmi nous». Vous êtes parti, cher Lamine, mais vous resterez à jamais pour nous une source d’inspiration, un exemple à suivre, une lumière qui éclairera nos pas. Adieu Grand Coulou, puisse ta démarche nous inspire !
Ousmane DIAKITE/Stagiaire
L’hommage de Diarra Diakité
Il y a seulement quelques minutes que j'ai appris le décès de mon confrère Lamine Tiécoura Coulibaly de l'ORTM. Dieu daigne l'accueillir en Son Paradis Éternel. À sa famille, à l'ORTM, à la grande famille de la presse ainsi qu'à sa promotion à l'ENSup, je présente mes sincères condoléances. Nous fûmes collègues à l'ORTM, voisins de quartier à Banankabougou et avons en commun d'être diplômés en Histoire-Géographie de l'Ecole Normale Supérieure (ENSup) de Bamako.
Il fut mon aîné à l'ENSup et je fus le sien à l'ORTM. Nous avions en commun ce parcours que nous aimions évoquer lors de nos rencontres qui s'étaient très espacées ces derniers temps. En LTC nous perdons un grand professionnel, un journaliste chevronné, un homme si discret qu'il ne souhaitait pas être reconnu. Lamine avait été profondément marqué par le tragique accident de circulation dont il avait réchappé et qui fut malheureusement fatal à deux de nos confrères de Bozola, Haidara, un jeune cameraman et Adama CAMARA, un des premiers techniciens de son de la télé (si mes souvenirs sont exacts). Le professeur d'enseignement secondaire qu'il était avait naturellement un faible pour tous les sujets touchant l'éducation. Cher confrère, tu vas nous manquer. J'espère que des jeunes ont grandi à ton ombre et que tu as réussi à leur transmettre ton professionnalisme, ta passion et ton humilité.
Dors en paix !
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