Assurance maladie : l’identification biométrique pour détecter et lutter contre la fraude

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Publié le jeudi 28 avril 2016 | Le Reporter

L’Association des éditeurs de presse privée (Assep), en collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie, a réuni à Koulikoro des hommes de médias au cours d’une journée d’information sur le système d’information intégré à identification biométrique et de type Web services.
Cette journée d’information a eu lieu le vendredi au Centre Sr. Anna Coulibaly de Koulikoro, où s’étaient donné rendez-vous journalistes et représentants de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) pour des échanges autour du nouveau système d’information intégré de la Canam et du partenariat Assep-Canam.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef de cabinet du gouverneur de la région de Koulikoro, Ouénégué Diarra, en présence du maire de la ville, Youssouf Papa Traoré, du président et du secrétaire général de l’Assep, Birama Falla et Bassidiki Touré.
Au-delà des discours qui ont marqué l’ouverture de la journée, lesquels ont salué le partenariat entre l’Assep et la Canam, ayant favorisé ce cadre d’échanges, deux communications ont permis aux participants d’en apprendre beaucoup sur le nouveau système d’information intégré. Puisque l’objectif de cette rencontre était de mieux outiller les journalistes afin de relayer la bonne information et favoriser l’adhésion des assurés à ce nouveau système qui présente d’ailleurs beaucoup d’avantages.
Pour expliquer ce nouveau système, Mme Diaminatou Sangaré, directrice du Système d’information, s’y est employée. Selon elle, le nouveau système permet de lutter notamment contre la fraude et garantit plus de sécurité à la Canam ainsi qu’à l’ensemble de ses partenaires et assurés.
Aux dires de Diaminatou Sangaré, le nouveau système d’information intégré prend en charge l’immatriculation des employeurs et des assurés ; la gestion des cotisations ; la gestion des prestations ; l’extranet et ou portail (gestion des prescripteurs, gestion des tiers payants, espace assurés) ; la dématérialisation des feuilles de soins ; la production des cartes numérisées biométriques avec un point de sécurité contrôle visuel de la puce affichant le logo CANAM et couplée avec le NINA.
Il présente, entre autres avantages, la détection systématique et une lutte plus efficace contre la fraude ; l’augmentation de la productivité ; l’optimisation des coûts de gestion. Pour les prestataires conventionnés, la réduction des coûts et des circuits administratifs ; la célérité dans le traitement des feuilles de soins ; la traçabilité des opérations avec les structures des gestions de l’AMO ; l’accès à des services complémentaires au travers d’un portail dédié. Et pour les assurés, il permettra la simplification des démarches administratives, l’accès à des services complémentaires au travers d’un portail dédié, la disponibilité des cartes dans les délais légaux.
En somme, le nouveau système d’information intégré est un gage de modernité. Il devrait remplacer le Progiciel ESQUIF en fin 2016. Les responsables de la Canam fondent un grand sur ce nouveau système qui devrait permettre d’opérer un tournant décisif et déterminant pour l’amélioration de la gestion de l’AMO. Ils comptent, pour cela, sur l’accompagnement de la presse pour donner la bonne information. Du moins, à en croire Seriba Diarra, représentant du DG de la Canam à cette journée d’information. Il a par ailleurs souhaité le renforcement du partenariat entre l’Assep et la Canam.
À propos de ce partenariat, le président de l’Assep a en longuement parlé dans sa communication, et surtout salué cette collaboration qui se raffermit davantage et d’année en année. Pour schématiser, la Canam peut compter sur la presse, et vice-versa.
Issiaka SISSOKO