Le changement climatique est aujourd’hui une préoccupation internationale à cause de toutes les menaces que cela engendre. Malgré ce constat unanime, il est regrettable que ce soit l’action de l’homme qui contribue à cette dégradation.
La planète terre ne cesse de se dégrader jour après jour à cause des comportements de ses occupants, principalement les hommes. Les indices sont plus que jamais révélateurs. A l’instar des autres pays du monde, le Mali est loin d’être épargné par les revers climatiques. Le changement climatique, qui est depuis des années une des principales préoccupations du monde entier, ne fait qu’empirer davantage.
L’effet de la chaleur se fait sentir depuis la fin du 19e siècle, un constat qui se justifie par l’industrialisation à outrance, la dégradation physique majeure de la nature, qui n’a pas connu de baisse depuis. Selon Dr. Hamidou Diawara, climatologue, “la production de gaz, de CO2… amplifie l’effet de serre”.
Ce qui lui fait dire que les causes du changement climatique sont dues à l’homme lui-même. “La terre est située à 1150 millions de kilomètres du soleil. A cette distance, en principe, on ne devait pas avoir une température aussi forte, mais ce sont les actions de tous les jours de l’homme qui font qu’on a cette forte chaleur persistante”, a-t-il ajouté.
L’aberration climatique c’est la dégradation quotidienne de l’environnement, avec ses corollaires de sécheresse, de désertification… Dans les milieux moins ambiants, la santé humaine est fortement menacée. “Celle des vieilles personnes, des femmes et des enfants est la plus menacée”, selon Dr. Abdoulaye Coulibaly.
A en croire Dr. Coulibaly, la canicule a des percussions sur la peau de l’homme. Et de dire qu’elle favorise la déshydratation alors que l’organisme est constitué de 80 % d’eau. De plus, les rayons solaires peuvent entraîner des lésions dermiques et engendrer la courbature chez l’homme.
Pour changer la donne, il est nécessaire de procéder à une sensibilisation accrue de la population, l’informer des dangers du changement climatique, mais aussi faire en sorte que les industries réduisent leurs émissions de gaz.
Il sera surtout bon d’organiser le cycle de la coupe du bois et savoir exploiter de façon rationnelle les espaces agricoles. En protégeant la nature, l’homme ne ferait que se protéger lui-même, car son sort est intimement lié à son milieu naturel.
Zié Mamadou Koné, Stagiaire