Les autorités algériennes sont convaincues que l'attaque au mortier contre un site gazier dans la région d'In Salah (1 300 km au sud d'Alger), le 18 mars, n'est pas l'œuvre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l'a pourtant revendiquée, mais de leur compatriote Mokhtar Belmokhtar, le chef d'Al-Mourabitoune.
Le groupe terroriste a tiré de loin une roquette artisanale – sans faire de dégâts – contre ce site géré conjointement par Sonatrach, le norvégien Statoil et le britannique BP. « Nous savons que Belmokhtar se balade dans les régions désertiques entre la Libye, le Tchad, le Niger et la Mauritanie, confie un haut responsable. Il bénéficie de l’aide et de la complicité des tribus locales. » Au lendemain de la prise d’otages d’In Amenas, en janvier 2013, les services algériens avaient signalé aux Américains sa présence en Libye. « Ils n’ont pas pu le neutraliser parce qu’il bouge constamment », précise ce même responsable.
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