Editorial
Edito : KOUMARE toi aussi ?
Publié le jeudi 28 avril 2016 | Carrefour
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Dans le numéro 432 du mardi 26 avril 2016, le Directeur de publication du Matinal M. SIDIBE expose la série de scandales qui éclabousse le Ministre de l’équipement, du désenclavement et des transports.
Si cela s’avère vrai, alors que reste-t-il encore de la gouvernance de Modibo KEITA ?
Celui-là même, qui se fait octroyer des logements sociaux à sa femme et à ses enfants déjà bien lotis dans l’aisance depuis des années. Quant au Ministre KOUMARE à l’entame de sa mission avait averti tous ses directeurs centraux et organismes personnalisés qu’il n’a besoin des sous d’aucun responsable de son département ministériel. Il se vantait d’avoir travaillé pendant 30 ans dans un organisme international. A juste raison il disait que sa pension de retraite lui suffisait.
Il avait à l’époque menacé de saisir la police pour toute tentative du genre. A peine deux ans de mission, il détient le record de la concussion dans le gouvernement Modibo KEITA III. Parmi ces frasques, il y a le fait d’entreposer les décisions de l’autorité de régulation des marchés publics et de délégation de service public, (ARMDS), les relations familiales privilègées dans l’attribution des marchés, les séances de dépouillements transférées dans les régions pour bien orienter les fraudes, la surfacturation des coûts des projets.
En plus Madame, qui agit en lieu et place de la commission de proposition d’adjudication des marchés au sein du département de l’équipement, du désenclavement et des transports. Qui l’aurait cru pour quelqu’un dont la pension de retraite suffisait à le prendre en charge jusqu’à la fin de sa vie ?
Mais Monsieur SIDIBE a oublié de parler du virement de 100 millions de Trans rail sur son compte en France dans le cadre de la réalisation de sa concession que racontent les syndicalistes à son sujet. En son temps le syndicat de Trans rail l’a décrié. Que Dieu sauve le Mali, c’est tout ce l’on peut souhaiter, après la partition du Mali par le régime d’IBK, après la perte des 2/3 du territoire national, le forcing de la mise en place des autorités transitoires, la mangecratie emportera-t-elle définitivement le Mali ?
Que dire aussi de la gestion des fonds d’urgence au Ministère de la défense et des anciens combattants qui au lieu d’utiliser ces fonds à des missions d’urgence, l’empoche tout simplement pour bien implanter son parti en perte de vitesse depuis dix ans ?
