Le Centre international de conférence de Bamako a abrité du 26 au 27 avril le colloque international sur l’Etat de droit. Au terme des travaux les participants ont prôné une Cour constitutionnelle plus accessible pour les citoyens.
La cérémonie de clôture des travaux était présidée par la présidente de la Cour constitutionnelle du Mali, Manassa Danioko, en présence des présidents des cours constitutionnelles de Bénin, du Sénégal, du Niger, etc.
Les deux jours de travaux ont permis aux panelistes d’échanger et de réfléchir sur les voies et moyens pour restaurer l’Etat de droit. “On a échangé et réfléchi à tous les aspects du droit constitutionnel, à toutes les manières de fonctionner les juridictions constitutionnelles”, a informé la présidente de la Cour constitutionnelle.
Pour une meilleure juridiction constitutionnelle en Afrique, en général, et au Mali, en particulier, les participants ont fait des propositions. “Nous souhaitons que nos juridictions constitutionnelles soient en Afrique et que nous-mêmes nous les prenions en compte pour pouvoir définir nos politiques de constitution”, a-t-elle recommandé.
Une situation qui permettra, selon elle, aux citoyens de connaitre “ce que c’est que le droit constitutionnel, la juridiction constitutionnelle et quel est le rôle du juge constitutionnel, qui est plus que de proclamer les résultats des élections…”
“Nous avons décidé de faire en sorte qu’on sente un changement en ouvrant les parenthèses, en créant la coopération, en créant les échanges, c’est ce qui explique la tenue de ce colloque”, a précisé Mme Manassa.
Elle a invité les panelistes à continuer de réfléchir sur les recommandations issues de ce colloque. “Au sortir de ce colloque, les participants ont fait un nombre d’engagements que je propose qu’on développe dans l’avenir, qu’on ne s’arrête pas à ce colloque pour tout oublier aussitôt sortis. Mais qu’on développe, qu’on collabore, qu’on élabore au tour pour obtenir ce que nous souhaitons”, a-t-elle recommandé.
Youssouf Coulibaly